JP Morgan, revenus en hausse (+10%) mais bénéfice en baisse au 3ème trimestre

Economie & Finance

JP Morgan ouvre la saison des résultats trimestriels pour les banques américaines. Le géant bancaire de Wall Street a déclaré des revenus de 32,7 milliards de dollars au troisième trimestre (+10%). En revanche, lesbénéfice net à 9,74 milliards de dollars contre 11,69 milliards de dollars (3,12 dollars par action contre 3,74 dollars par action, les analystes avaient prévu 2,88 dollars par action). Cette contraction est due à l’augmentation des réserves de 808 millions de dollars pour les pertes de crédit potentielles. Il y a un an, à la même période, la banque avait débloqué 2,1 milliards de fonds, ce qui avait dopé les bénéfices. En revanche, les prêts moyens (+7%) et les dépôts moyens (+3%) ont été bons, et les clients mobiles actifs ont augmenté de 10%. Les actifs sous gestion (AUM) ont toutefois baissé de 13% pour atteindre 2,6 trillions de dollars. Enfin, les frais autres que d’intérêts ont augmenté de 10 % pour atteindre 3 milliards d’USD, en raison de la hausse des frais structurels et des investissements dans l’activité, y compris les commissions.

Le PDG Dimon appelle à la vigilance

“JP Morgan a affiché une solide performance dans toutes ses activités, générant 9,7 milliards de dollars de bénéfice net, 32,7 milliards de dollars de revenus”, explique… Jamie Dimonprésident et directeur général. “Nous prévoyons d’atteindre notre objectif de ratio Cet1 de 13 %, qui comprend 50 points de tampon, au premier trimestre 2023”, ajoute-t-il. “Fait important, nous continuons à réaliser tous les investissements dont nous avons besoin pour développer notre activité et servir nos clients, et nous espérons pouvoir reprendre les rachats d’actions au début de l’année prochaine”.

Le PDG commente l’état de l’économie américaine. “Les consommateurs continuent de dépenser grâce à des bilans solides et les entreprises restent en bonne santé”, révèle-t-il. vents contraires Nous sommes confrontés à des vents contraires importants : une inflation obstinément élevée qui entraîne une hausse des taux d’intérêt mondiaux, les effets incertains du resserrement quantitatif, la guerre en Ukraine, qui accroît tous les risques géopolitiques, et la fragilité de l’offre et des prix du pétrole. Bien que nous espérions le meilleur, nous restons toujours vigilants et sommes préparés à de mauvais résultats afin de pouvoir continuer à servir nos clients même dans les moments les plus difficiles.” ()