Gestion d’actifs, le mois d’août ne réchauffe pas les flux d’investissements

Economie & Finance

Le mois d’août ne réchauffe pas la récolte de la gestion d’actifs italienne. Après la reprise de juillet (5,4 milliards d’euros), le mois a été interlocutoire pour l’industrie italienne de la gestion d’actifs, dont les flux, comme il ressort de la carte mensuelle d’Assogestioni, sont revenus légèrement négatifs de 393 millions d’euros, mais en tout cas depuis le début de l’année le solde reste positif de 11,76 milliards d’euros. Le facteur de volatilité a dominé. En particulier, selon les estimations du bureau d’études de l’association présidée par Carlo Trabattoni, l’effet de marché a eu un impact de -2,2% sur l’évolution du total des actifs, qui est passé de 2 333 milliards d’euros fin juillet à 2 282 milliards d’euros fin août, dont 1 116 milliards d’euros pour les fonds ouverts, 81,3 milliards d’euros pour les fonds fermés, 146,7 milliards d’euros pour la gestion de portefeuille de détail et 936,6 milliards d’euros pour la gestion institutionnelle.

Analyse par macro-catégorie

Nous allons examiner les différentes catégories, le résultat du mois d’août a été déterminé par une décollecte de 328 millions des fonds ouverts (+2,64 milliards en juillet), qui restent positifs depuis le début de l’année (14,24 milliards), un solde positif pour les fonds fermés (120 millions contre +1,13 milliard en juillet pour un total depuis janvier de +4,11 milliards d’euros), un résultat stable pour la gestion de portefeuille de détail (+370 millions d’euros après +343 millions d’euros en juillet avec +5,2 milliards d’euros depuis janvier) et un signe négatif pour la gestion de portefeuille institutionnelle (-555 millions d’euros après +1,28 milliard d’euros en juillet mais -11,79 milliards d’euros dans le rouge depuis début 2022)

Les actions dominent parmi les fonds ouverts

Pn fonds ouverts, Les actions continuent de collecter l’épargne (660 millions contre 1,72 milliard en juillet, soit 18 milliards sur huit mois) malgré une situation de marché très volatile. Il s’agit d’une dynamique importante car elle signale que certains épargnants, probablement aidés par des conseillers financiers, profitent de la baisse des marchés boursiers pour se constituer des positions sur le segment le plus risqué, notamment par le biais de plans d’accumulation, formules devenues incontournables dans l’offre de nombreux réseaux à ce stade.

Reste positif, après le passage au profit en juillet (1,44 milliard), de même que le chiffre des produits obligataires (+20 millions, mais toujours dans le rouge pour 13,82 milliards sur les huit mois). Cela indique un retour progressif à la classe d’actifs obligataires à un moment où, selon certains analystes et gestionnaires, il est peut-être temps de revenir aux obligations car les marchés anticipent déjà des hausses de taux agressives qui pourraient être moins sévères en présence de risques élevés de récession. Dans le même temps, les fonds flexibles et équilibrés ont enregistré des sorties de 547 millions d’euros (toujours dans le rouge après -474 millions d’euros en juillet, pour un total de -1,44 milliard d’euros depuis janvier) et de 91 millions d’euros (après les 143 millions d’euros négatifs de juillet, le solde depuis janvier étant toujours supérieur à la normale, à 6,7 milliards d’euros) respectivement.

Le classement par entreprise

Sur le front des sociétés de gestion individuellesLe groupe Intesa Sanpaolo arrive en tête pour les entrées du mois avec 469 millions, dont 677 millions pour Fideuram et -207 millions pour Eurizon, suivi de Bnp Paribas avec 323 millions, Amundi avec 272 millions (mais avec des sorties de 274 millions des fonds ouverts), Banca Mediolanum avec 269 millions, Arca avec 199 millions, Franklin Templeton avec 184 millions (mais précise que le chiffre est partiel) et Axa avec 152 millions. Parmi les grands noms dans le rouge figurent le groupe Generali (- 1,66 milliard d’euros), Ubs Am (- 381 millions d’euros), Poste (- 271 millions d’euros) et Allianz (- 53 millions d’euros). Le groupe Generali précise que son résultat de collecte est principalement dû aux flux sur les fonds monétaires au sein des mandats d’assurance sous gestion. Anima (-13 millions) et Morgan Stanley (-14 millions) sont également légèrement en dessous. ()