Les provisions pour pertes sur prêts sont plus importantes et le bénéfice de Bank of America chute également à 6,58 milliards d’euros.

Economie & Finance

À l’instar de JP Morgan, Citi, Wells Fargo et Morgan Stanley, Bank of America a également vu ses bénéfices chuter au troisième trimestre 2022, après avoir constitué des provisions pour couvrir les prêts douteux liés à une éventuelle récession aux États-Unis. La deuxième banque américaine a constitué des provisions pour de futures pertes liées au crédit à hauteur de 898 millions de dollars, augmentant ainsi les réserves nettes de 378 millions de dollars (elles avaient été réduites de 1,1 milliard de dollars à la même période l’année dernière).

Ainsi, le bénéfice net, au troisième trimestre clos le 30 septembre, est tombé à 6,58 milliards de dollars, soit 81 cents par action, contre 7,26 milliards de dollars, soit 85 cents, un an plus tôt. A l’inverse, les revenus ont progressé de 8%, à 24,5 milliards de dollars. Les données ont dépassé les attentes du consensus FactSet : 78 cents par action sur des revenus de 23,54 milliards. Les revenus nets d’intérêts ont également bien marché, passant de 11,09 à 13,77 milliards.

L’action BofA rebondit en pré-marché à Wall Street

L’action BofA dans les échanges pré-marché à Wall Street rebondit de 3% (en baisse de 28,8% en 2022 contre -24,8% pour l’indice S&P 500) alors même que les marchés turbulents ont étouffé l’activité de banque d’investissement et que les prêteurs ont mis de côté plus de fonds pour couvrir les pertes sur prêts. Goldman Sachs, qui publiera ses résultats du troisième trimestre le mardi 18 octobre, a également grimpé de 1,7 % en pré-marché grâce à son projet d’intégrer ses activités de banque d’investissement et de négociation en une seule division, tout en fusionnant la gestion d’actifs et de patrimoine en une autre.

Les analystes s’attendent désormais à ce que les bénéfices des sociétés cotées au S&P 500 n’augmentent que de 3,6 %.

Tesla, Netflix et Johnson &amp ; Johnson publieront également leurs résultats trimestriels dans le courant de la semaine. Selon les données de Refinitiv, les analystes s’attendent désormais à ce que les bénéfices des sociétés cotées au S&P 500 n’aient augmenté que de 3,6 % par rapport à l’année dernière, soit bien moins que la hausse de 11,1 % prévue au début du mois de juillet. (reproduit confidentiellement)