En direct des marchés | L’Europe attendue en hausse, Wall Street fermée pour cause de vacances

Economie & Finance
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En direct des marchés | L'Europe attendue en hausse, Wall Street fermée pour cause de vacances&#13 ;

Les bourses européennes sont attendues en hausse en début de séance (+0,34% pour le future Eurostoxx50) avec Wall Street fermée pour cause de jour férié (Journée Martin Luther King). Une semaine pleine de données macroéconomiques s’ouvre avant les décisions de taux de la Fed. Elle commence à 8h00 avec Prix à la consommation en Allemagne en décembre, en glissement annuel (estimation 8,6% contre 10% en novembre) et à 10h00 les glissements annuels de l’Italie (estimation 11,6% contre 11,8% en novembre). A 11h00, c’est au tour du Zew pour le mois de janvier (estimation -15,5 points contre -23,3 en décembre).

Les économistes sont divisés : y aura-t-il récession en Europe ou pas ?

Par anticipation, leL’euro augmente de 0,45% à 1,0844 contre le dollar. “Le début de l’année a été passionnant pour les marchés financiers mondiaux. Alors que nous savons que ceux-ci ont tendance à anticiper la fin d’un cycle économique, qu’il soit expansif ou récessif, voyons ce que 2023 pourrait réserver aux trois grandes économies du monde : les États-Unis, la Chine et l’Union européenne”, a souligné Antonio Tognoli de Cfo Sim. Il est indéniable que tous les trois connaissent un ralentissement. Parmi ceux-ci, les États-Unis semblent être les plus résistants et pourraient éviter la récession grâce principalement à la force de leur marché du travail. Une force qui pourrait toutefois conduire la Fed à devoir maintenir une politique monétaire restrictive plus longtemps afin de refroidir la consommation et ainsi contenir l’inflation”. Quant à l’économie chinoise, elle devrait encore ralentir en 2023, faisant face à une année difficile à bien des égards. Et cela vaut également pour les économies des marchés émergents en développement, qui sont affectées par l’appréciation du dollar. Quant à l’UE, “il est évident que son économie a été durement touchée, d’abord par la pandémie, puis par la guerre en Ukraine. En 2023, la moitié de l’UE risque d’entrer en récession. Selon la BCE, a rappelé M. Tognoli, l’inflation élevée, l’incertitude et la faible confiance des consommateurs et des entreprises vont freiner la croissance économique, qui passera de 3,4 % en 2022 à 0,5 % en 2023. Pas de récession, donc, pour la BCE. Cependant, tous les analystes ne sont pas d’accord sur le fait que l’Europe va continuer à croître, et pensent plutôt qu’elle pourrait glisser dans une récession qui pourrait être courte et peu profonde. Mais toujours une récession. Nous sommes également convaincus que l’Europe connaîtra une récession en 2023″.

Baisse du pétrole brut, Hochstein : le plafonnement du prix du pétrole a porté un coup à la Russie

Dans ce contexte, les prix du pétrole se sont rétractés : Wti -1% à 79,25 dollars le baril et Brent -0,74% à 84,65 dollars le baril. Le prix de l’or, après sa récente envolée, a également freiné : -0,17% à 1 918 $ l’once. Selon Amos Hochstein, conseiller spécial du président américain Joe Biden, le plafonnement du prix du pétrole décidé par le groupe du G7, qui vise à limiter les revenus des exportations de pétrole russe, fonctionne “bien jusqu’à présent”. La décision, introduite le 5 décembre, oblige les acheteurs en dehors du G7 qui utilisent les routes maritimes, les assurances et les financements occidentaux à ne pas payer plus de 60 dollars par baril pour le brut russe transporté par voie maritime. Tout en reconnaissant que “le chemin à parcourir est encore long”, M. Hochstein a souligné que la décision garantissait un approvisionnement continu en pétrole sur le marché, mais limitait les gains de M. Poutine. Le conseiller n’a pas fourni de chiffres sur le coût de cette décision pour Moscou. En guise de représailles, le président russe Vladimir Poutine a annoncé en décembre que La Russie coupera, à partir du 1er février, l’approvisionnement en pétrole brut et des produits pétroliers pendant cinq mois aux nations qui ont adhéré à la décision du G7. Les pays de l’UE ne recevront pas de produits pétroliers russes à partir du 5 février.

À Milan, faites attention à Eni, Credem, Juventus et ePrice.

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À la bourse de Milan, il convient de prêter attention à Eni, non seulement parce que l’offre aux petits investisseurs italiens d’obligations Eni Sustainability-linked 2023/2028 liées à la réalisation d’objectifs de durabilité est sur le point de commencer (elle se termine le 3 février, sauf clôture anticipée), mais aussi parce que le 15 janvier, le géant pétrolier a annoncé une nouvelle découverte majeure de gaz dans le puits d’exploration Nargis-1, dans la concession “Nargis Offshore Area”, en Méditerranée orientale, au large de l’Égypte. Parmi les banques, en revanche, attention à Intesa Sanpaolo, qui a souscrit pour 20 milliards d’euros à l’offre de la BCE, vendredi, de remboursements anticipés des prêts Tltro III, laissant un montant résiduel dans le portefeuille des fonds de la même catégorie d’environ 76 milliards d’euros, et Credem, car Credem Private Equity Sgr a obtenu l’autorisation antitrust nécessaire pour lancer l’opa sur Finlogic. La Juventus n’a pas l’air de bien démarrer après sa défaite 5-1 face à Naples dans la course au titre de champion de Serie A. Il faut également surveiller ePrice, qui a clôturé la séance du vendredi 13 avec un bond de 40 % après avoir annoncé qu’elle avait déposé un recours pour faire approuver ses accords de restructuration de la dette. ()