En direct des marchés | Les marchés boursiers européens en baisse après les données sur l’emploi aux États-Unis

Economie & Finance

Les marchés boursiers européens sont passés dans le rouge avec le FTSE MIB qui a glissé de 0,63% (-0,4% le Dax, -0,5% le Ftse 100, -0,6% le Cac 40) après que les futures de Wall Street aient accéléré à la baisse (-1,19% le Dow Jones, -1,49% le S&P). De nouvelles données sur l’évolution de l’économie mondiale ont pesé sur les marchés. Marché du travail américain où les emplois ont augmenté de 263 000, un gain plus important que les 200 000 emplois prévus par les analystes.

Le rapport d’aujourd’hui, vendredi 2 novembre, est le dernier rapport mensuel sur l’emploi avant la réunion de deux jours de la Réserve fédérale les 13 et 14 décembre, au cours de laquelle la banque centrale devrait relever le taux cible des fonds fédéraux d’un demi-point de pourcentage. Une augmentation de 50 points de base marquerait un ralentissement par rapport aux précédentes hausses de taux de 75 points de base fixées par la banque centrale. Les marchés craignent désormais qu’un marché du travail plus habituel ne pousse la banque centrale américaine à relever les taux d’intérêt de manière plus agressive que ce que même le président Jerome Powell a annoncé mercredi.

Le dollar s’est renforcé par rapport à l’euro (à 1,04), la livre (à 1,2) et le yen (à 135). Les rendements des obligations d’État ont également augmenté, le Trésor à dix ans se situant à 3,6 %.

12:50 Bourses européennes contrastées. Poutine est ouvert aux pourparlers avec les États-Unis mais à des conditions différentes

Les bourses européennes restent en ordre dispersé (+0,13% pour le Dax, -0,06% pour le Cac40, -0,17% pour le Ftse100 et -0,11% à 24 657 points pour le Ftse Mib, malgré les exploits d’Amplifon, DiaSorin et Campari, l’écart Btp/Bund atteignant 187 points de base à 12h50) même si le président russe, Vladimir Poutine, est ouvert à des discussions sur un éventuel accord en Ukraine. Mais le refus des États-Unis de reconnaître les territoires annexés comme russes entrave la recherche d’un compromis potentiel, a déclaré le Kremlin. Le président américain Joe Biden a déclaré hier (1er novembre) qu’il était prêt à discuter avec M. Poutine si le numéro un du Kremlin cherchait un moyen de mettre fin à la guerre, mais que M. Poutine n’avait encore donné aucune indication en ce sens. “Le président de la Fédération de Russie a toujours été, est et reste ouvert aux négociations pour garantir nos intérêts”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le taux de change euro/dollar s’est négocié à 1,0535 (+0,42 pour cent) après que l’indice des prix à la production industrielle de la zone euro a baissé de 2,9 pour cent en octobre en glissement mensuel et a augmenté de 30,8 pour cent en glissement annuel. La lecture de la tendance était inférieure au consensus des économistes à +31,2% en glissement annuel. La composante de base, qui est moins volatile car elle exclut l’énergie, a augmenté de 0,5% au niveau mensuel et de 14% en glissement annuel.

10:30 am Ftse Mib légèrement en baisse, le spread augmente à 188 points

Les marchés boursiers européens restent dans le rouge, à l’exception de Francfort, en hausse de 0,15%. Paris était à -0,29%, Londres à -0,33% et Milan à -0,20% à 24.637 points à 10h30 avec un spread Btp/Bund en hausse à 188 points de base et un taux de change euro/dollar au-dessus de 1,05 à 1,0526 (+0,34%). Stellantis, la paire Tenaris-Enidi a reflété le retracement du pétrole brut Brent (-0,16% à 86,74 dollars le baril), Pirelli, Moncler, Bper Banca et Unipol étaient tous en baisse à la bourse de Milan avec des pertes de plus d’un point de pourcentage. Aucune bonne nouvelle n’est venue de l’indice Eurocoin de la Banque d’Italie, qui s’est fortement détérioré le mois dernier, passant de -0,31 en octobre à -0,62, glissant en territoire de plus en plus négatif. “La tendance de l’indicateur reflète principalement la nouvelle détérioration de la confiance des entreprises manufacturières, en baisse pour le neuvième mois consécutif”, a souligné la Banque d’Italie. Eurocoin fournit une estimation sommaire en temps réel de la situation économique actuelle de la zone euro, exprimant cette indication en termes de taux de croissance trimestriel du PIB dépouillé des composantes les plus erratiques (saisonnalité, erreurs de mesure et volatilité à court terme).

09:05 Europe faible dans dans l’attente des données du marché de l’emploi américain

Les Bourses européennes étaient faibles en début de séance (-0,13% le Dax, -0,42% le Cac40, -0,25% le Ftse100 et -0,27% à 24 619 points le Ftse Mib), tandis qu’à Wall Street le rallye déclenché par les propos du président de la Fed Jerome Powell sur les taux d’intérêt s’est déjà essoufflé (futures sur le Dow Jones -0,11% et sur le S&P500 -0,12%). “Le rendement du Trésor américain à dix ans est passé sous les 3,6 % à 3,53 %, le dollar est à son plus bas niveau depuis août dernier, tandis que le vix, l’indice de la peur, a atteint 20, un seuil qui n’a jamais apporté grand-chose de bon aux actions”, note Fabrizio Barini d’Integrae Sim. En tout cas, “après Powell, le marché commence à escompter une hausse des taux en dessous de 5%, alors que les ultra-hawks préconisaient un objectif de même 7%. Après tout, le marché du travail continue d’être solide, les allocations de chômage ayant diminué plus que prévu”.

Cet après-midi, aux États-Unis, une grande attention sera accordée aux chiffres de l’emploi non agricole et au taux de chômage en novembre. “Ensuite, les dépenses et les revenus personnels sont à la hausse, tandis que le taux d’épargne est tombé à son plus bas niveau depuis 2005. L’inflation continue donc de peser sur les poches des Américains”, a ajouté M. Barini, qui se demande si la paix en Ukraine est proche. Il semblerait que ce soit le cas après la rencontre entre Macron et Biden qui ont annoncé une conférence de paix à Paris le 13 décembre. L’appel n’a pas encore reçu de réponse de Vladimir Poutine, qui ne sera presque certainement pas présent, mais qui pourrait envoyer, en signe de détente, le ministre des affaires étrangères Lavrov, qui a déjà fait des ouvertures sur une solution diplomatique au conflit”, a conclu M. Barini.

Sur la liste des prix de Milan, Enel est stable à 5,25 € après que le Conseil d’État, dans un arrêt publié hier, 1er décembre, a entièrement annulé la sanction émise par l’Autorité antitrust le 20 décembre 2018 contre le géant de l’énergie, Enel Energia et Servizio Elettrico Nazionale, pour un montant d’environ 93 millions d’euros, qui avait déjà été réduit à 27 millions d’euros en première instance par le TAR. Par ailleurs, Enel n’est pas pressé de coter Enel X Way et pourrait envisager son introduction en bourse en 2024, comme l’a déclaré son PDG, Francesco Starace. Tim (+0,05% à 0,2139 euro) s’est également arrêté après que le sous-secrétaire à la présidence du Conseil des ministres chargé des tlc, Alessio Butti, a confirmé qu'”une opa totalitaire n’a jamais été dans les plans du gouvernement”. Parmi les industriels, les ventes sur Stellantis (-0,47% à 14,83 euros), qui a enregistré 36 892 voitures en novembre, contre 36 363 à la même période de l’année précédente (+1,5% sur un an). La part de marché s’élève à 30,9 %, en baisse de 3,9 % par rapport à l’année précédente. Alors que Nova, une société détenue à 100 % par De Agostini, a lancé une offre publique d’achat totale sur DeA Capital (suspendue avec un +29,2 % théorique) pour les 32,156 % restants du capital social à 1,5 euro par action. Objectif : le retrait de l’action de Piazza Affari.

08:05 L’Europe devrait connaître une légère baisse, le taux de change euro-dollar dépasse 1,05

Les bourses européennes sont attendues en baisse en début de séance (-0,15% sur les futures Eurostoxx50) dans le sillage des bourses asiatiques (Nikkei -1,6%) et de Wall Street (Dow Jones futures -0,13% et le S&P500 -0,14%). Après les derniers signes de refroidissement de l’inflation, le marché se tourne vers les données sur l’emploi aux États-Unis.

Focus sur le marché du travail américain

En novembre, la variation des emplois non agricoles aux États-Unis devrait être de 200 000 contre 261 000. Alors que le chômage ne devrait pas changer, 3,7%. À 11h00, l’indice des prix à la production (IPP) de la zone euro pour le mois d’octobre est attendu (précédent : +41,9% en glissement annuel ; consensus : +31,2% en glissement annuel). En attendant ces données macroéconomiques et les discours de certains banquiers centraux (à 13h00 De Guindos de la BCE, à 16h15 Evans de la Fed), le rendement du Trésor américain à 10 ans monte à 3,545%, le rendement du Btp à 10 ans descend à 3,70%.

Taux de change euro/dollar au-dessus de 1,05

En revanche, dans le domaine des devises, le cross euro-dollar a atteint son plus haut depuis juin au-dessus de 1,05 à 1,05277 (+0,35%). Les prix du pétrole (Brent +0,23% à 87,08 dollars le baril et Wti -0,01% à 81,21 dollars le baril) respirent à l’approche de la réunion de l’Opep+ du 4 décembre. L’Union européenne a conclu un accord de principe le 1er décembre sur un plafond de 60 USD par baril pour le pétrole russe. La question beaucoup plus sensible du plafonnement des prix du gaz reste cependant à régler. L’or se situe juste au-dessus de 1 800 dollars l’once, en baisse de 0,12 %.

À Milan, soyez attentifs à Enel, Stellantis, Tim et Dea Capital.

À la bourse de Milan, il faut prêter attention à Enel après que le Conseil d’État, par un arrêt publié hier, 1er décembre, a annulé totalement la sanction émise par l’Autorité antitrust le 20 décembre 2018 contre le géant de l’énergie, Enel Energia et Servizio Elettrico Nazionale, pour un montant d’environ 93 millions d’euros, déjà réduit à 27 millions d’euros en première instance par le TAR. Les sociétés du groupe avaient été accusées d’un comportement présumé consistant en un abus de position dominante au profit d’Enel Energia. De plus, Enel n’est pas pressé de coter Enel X Way et pourrait envisager une introduction en bourse en 2024, comme l’a déclaré le PDG Francesco Starace. L’intérêt pour Tim n’a pas faibli après que le sous-secrétaire à la présidence du Conseil chargé des télécommunications, Alessio Butti, a confirmé qu'”une reprise complète n’a jamais été dans les plans du gouvernement”.

A surveiller également, Stellantis, qui a immatriculé 36 892 voitures en novembre, contre 36 363 à la même période de l’année précédente (+1,5% en glissement annuel). La part de marché était de 30,9 %, soit une baisse de 3,9 % par rapport à celle du même mois de l’année précédente. Le PDG, Carlos Tavares, prendra la parole le jeudi 5 janvier 2023 au Ballroom Palace du Venetian Resort à Las Vegas à l’occasion du Ces et présentera le Ram 1500 Revolution Battery Electric Vehicle (Bev) Concept et le Peugeot Inception Concept pour la première fois dans le monde. L’événement présentera la vision de Stellantis pour une mobilité propre, sûre et durable pour tous. Restant parmi les industriels, la Norges Bank détient 3 % de Prysmian, selon les avis de la Consob sur les participations importantes. Alors que Nova, une société détenue à 100 % par De Agostini, a lancé une offre publique d’achat complète sur DeA Capital pour les 32,156 % restants du capital social à 1,5 euro par action. Objectif : le retrait de l’action de Piazza Affari. ()