76 % des Italiens sont très préoccupés par la hausse des prix dans le contexte de la crise économique actuelle, qui a également fait suite à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine, mais 62 % d’entre eux adoptent une attitude active en mettant en œuvre des mesures concrètes pour lutter contre l’inflation. Ce sont quelques-unes des données qui ressortent d’une enquête élaborée par l’institut Bilendi, l’un des leaders européens de l’analyse de données à des fins d’études de marché, en collaboration avec des chercheurs de l’Université catholique, sur un échantillon représentatif de la population italienne de 800 personnes.
L’étude, qui analyse la question de la hausse des prix des biens et des services et la manière dont les gens s’informent à ce sujet, est au centre de la quatrième newsletter pour une information éclairée du projet Opinion Leader 4 Future, un programme de trois ans né de la collaboration entre Almed (Alta Scuola in Media, Comunicazione e Spettacolo de l’Università Cattolica) et Credem Group, l’un des principaux groupes bancaires italiens et parmi les plus solides d’Europe.
Grande inquiétude face à la hausse des coûts des biens et des services
L’étude montre que les personnes interrogées sont très préoccupées par l’augmentation du coût des biens et des services (76 %) et qu’elles sont constamment informées sur le sujet (70 %). Beaucoup pensent que la situation économique est plus difficile que par le passé (45 %) et les prix élevés sont un sujet de conversation quotidien (40 %). Cependant, une attitude proactive demeure, en effet, l’échantillon interrogé met en œuvre un certain nombre de mesures pour faire face à la situation de crise économique (62%).
Pour 44 % des Italiens, les informations ne sont pas claires.
En termes d’information, en revanche, les personnes interrogées déclarent que les nouvelles sur la hausse des prix ne sont pas claires (44%) et que, dans un contexte où les contenus sont considérés comme plus utiles, ils doivent posséder les caractéristiques suivantes : fiabilité (63%), compréhensibilité (49%) et capacité à indiquer des solutions (44%). L’exhaustivité de l’information est également essentielle, l’échantillon interrogé préférant les communications qui offrent un aperçu complet et véridique.
Parmi les outils d’information les plus utilisés pour se tenir au courant des augmentations de prix figurent les informations télévisées (48%) et les sites institutionnels en ligne (42%). La comparaison avec la famille, les amis et les connaissances (44%) est également considérée comme essentielle pour rester à jour sur la question. En revanche, en ce qui concerne les sources, les pages en ligne sur l’économie et la finance (48%), l’opinion d’experts individuels (42%) et les sites gouvernementaux (32%) sont considérés comme les plus fiables pour trouver des solutions contre la hausse des prix.
L’information en tant que ressource expérimentale et décisionnelle
“Les situations de crise représentent un observatoire privilégié pour analyser les stratégies d’information activées par les citoyens”, a commenté Sara Sampietro, coordinatrice du projet Opinion Leader 4 Future. “En particulier, les processus par lesquels les informations sont retravaillées et transformées en choix et comportements réels semblent intéressants. L’information devient une ressource expérientielle et décisionnelle qui se propage à travers les réseaux informels, familiaux et amicaux. Étudier ces processus, c’est aussi comprendre leurs risques potentiels et commencer à émettre des hypothèses sur des outils permettant de diffuser une éducation à l’information plus solide”, a conclu Sara Sampietro.
“Parmi les objectifs du projet Opinion Leader 4 Future, il y a sans aucun doute celui de contribuer au débat public pour donner aux gens les outils nécessaires pour comprendre et décider sur des questions qui sont aussi très pertinentes pour leur vie. En ce sens, la recherche sur les prix élevés est particulièrement pertinente à une époque où les gens doivent faire face à de grandes complexités, et souligne fortement combien les gens ressentent le besoin de pouvoir accéder à un ensemble d’informations de qualité”, a déclaré Lucio Dionisi, responsable des relations avec les médias pour le groupe Credem. ()
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