Cybersécurité : lancement d’une task force internationale contre les ransomwares. Baldoni (Acn) : nous sommes en première ligne

Economie & Finance

L’Italie rejoint la task force internationale contre les ransomwares. L’organisme développera des outils intersectoriels et établira un échange d’informations en temps réel sur les cybermenaces afin d’accroître les capacités d’alerte précoce et de prévenir les attaques. “Face à une menace globale et complexe comme les ransomwares, il n’y a pas de réponse simple, mais seulement des réponses internationales et multidimensionnelles. Cela nécessite une coordination rapide et structurée au niveau national et supranational”, a expliqué Roberto Baldoni, directeur général de l’Agence nationale de cybersécurité, qui conduisait la délégation italienne à la réunion de deux jours de l’initiative internationale de lutte contre les rançongiciels (CRI) à Washington. Le sommet, auquel ont participé 36 pays, l’Union européenne et, le deuxième jour, 12 multinationales, est la première initiative mondiale visant à discuter d’une approche commune pour contrer la grave menace des ransomwares, qui touche particulièrement les États les plus numérisés.

Qu’est-ce qu’un ransomware ?

Il s’agit de programmes informatiques malveillants (” malicieux “) qui peuvent ” infecter ” un appareil numérique (PC, tablette, smartphone, smart TV), bloquant l’accès à tout ou partie de ses contenus (photos, vidéos, fichiers, etc.) et demandant ensuite le paiement d’une rançon (en anglais, ” ransom “) pour les ” libérer “. “L’Agence sera la plateforme de référence pour l’Italie, avec toutes les institutions nationales concernées, pour aider à la résilience du système industriel et public et pour travailler avec d’autres pays, également afin de démanteler les maillons les plus faibles du modèle d’affaires des structures criminelles de manière coordonnée”, a ajouté M. Baldoni.

Lors des tables de travail, l’Agence a confirmé le plein engagement et la coopération de l’Italie pour atteindre les objectifs communs de maximisation de la cyber-résilience et de lutte contre le phénomène des ransomwares. Des actions prioritaires dans un contexte de plus en plus complexe, dans lequel il devient crucial d’établir un engagement actif et durable avec le secteur privé, basé sur un partage fiable et rapide des informations et une action coordonnée pour améliorer le travail commun dans la réponse aux attaques. ()