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Est-il possible que jusqu’à présent aucune banque n’observe le phénomène en cours de désertification des agences et ne décide d’agir à contre-courant en exploitant le désert même qui se crée et les relations avec des catégories de citoyens plus enclins au contact physique dans les agences qu’au home banking, à l’internet banking et aux formes alternatives ? Jusqu’à présent, c’est au crédit des coopératives de crédit de signaler la désertification en question avec des enquêtes très approfondies et des propositions conséquentes. Fabi a commencé il y a quelque temps, suivi par l’Uil, la CGIL et la CISL qui, dans une étude de son Observatoire sur la désertification, a souligné que 1 500 agences ont été fermées au cours des deux dernières années, avec pour conséquence, selon une longue tendance, que 3 300 communes sont désormais dépourvues d’agences et que plus de 4 millions de citoyens ne peuvent pas utiliser d’agence dans leur commune de résidence.
Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis que la Vigilance établissait périodiquement un plan d’agence, sur base des demandes d’autorisation d’ouverture de toutes les banques concernées, puis opérait une sélection en vue de l’octroi de l’agrément. Avec l’avènement de la première directive bancaire communautaire et, en particulier, le dépassement du critère d’évaluation des “besoins économiques du marché”, contraire aux principes de concurrence et d’autonomie décisionnelle des établissements, le plan a été supprimé. La deuxième directive, qui consacre le caractère d’entreprise de la banque, suit. L’autorisation préalable n’était plus nécessaire, mais il suffisait d’informer l’autorité de surveillance de l’ouverture et de la fermeture d’un établissement.
Pourquoi revoir le réseau ?
Dans la phase actuelle qui stimule la restructuration et la reconversion en raison de l’extension des processus de numérisation et, à l’avenir, de l’utilisation probable de l’intelligence artificielle, la révision du réseau n’est pas injustifiée. Mais l’innovation rapide ouvre des espaces et suggère également l’opportunité de rivaliser également dans le domaine de la présence physique d’une banque sur un territoire, ce qui peut donner de bons rendements, en plus des réflexions sur l’image et la réputation. On ne doit pas nécessairement se référer aux agences classiques ; des formes de présence plus agiles peuvent être envisagées ; il est fondamental que l’on puisse parler au guichetier qui est également appelé à fournir assistance et conseil dans les limites de la loi. En même temps, le secteur devrait faire un effort pour éduquer les gens à l’utilisation des nouvelles technologies, comme l’une des façons dont le secteur peut participer à la promotion de l’éducation bancaire. Abi s’est montrée sensible à ces questions. Sur ce sujet, maintenant que la valeur des agences a également chuté, il serait légitime d’attendre une analyse et des conseils de la part de la Banque d’Italie. Elle aussi a été préoccupée par le fait que, à partir de la deuxième partie de la première décennie des années 2000, le nombre de succursales, qui étaient à l’origine situées dans les capitales de toutes les provinces (à l’exception des nouvelles succursales créées dans les années 1990), a été réduit à 39, avec une série de fermetures de chaînes. Le renforcement de tâches qui auraient pu mieux correspondre aux intérêts du territoire et du pays a été abandonné. Interrogé à l’époque sur la fermeture éventuelle de certaines succursales, le gouverneur de l’époque, Carlo Azeglio Ciampi, a déclaré qu’il n’aurait jamais lié son nom à une telle décision, et son successeur, Antonio Fazio, a vu dans les succursales de l’Institut la présence d’un visage de l’État sur le territoire. Il ne les aurait jamais supprimées : au contraire, il aurait voulu en créer d’autres dans les nouvelles provinces. Mais à partir de 2007, c’est la ligne réductrice qui a prévalu. Aujourd’hui, il faut en tout cas espérer qu’elle s’arrêtera aux 39 succursales en activité, sans émettre l’hypothèse de nouvelles réductions, en tenant compte également d’éventuelles nouvelles mesures réglementaires, comme celle – encore à venir et dont on ne sait pas si et avec quel bénéfice possible – de l’autonomie régionale différenciée. ()
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.