Banques, les dépôts sur les comptes courants italiens diminuent de 56 milliards d’euros

Economie & Finance

Il y a 56 milliards de moins sur les comptes courants italiens. C’est l’alerte lancée par la plateforme de lending crowdfunding Ener2Crowd sur les dépôts dans les banques du Bel Paese. Les projections de la société, estimées en collaboration avec les experts de GreenVestingForum sur la base des données de la Banque d’Italie, font état d’une baisse de 4,8 % entre mars 2023 et le même mois de l’année précédente.

L’inflation érode l’épargne

Comme si cela ne suffisait pas, “l’argent laissé sur les comptes courants a perdu de sa valeur : le capital ne rapporte rien et s’érode”. par l’inflation“, commentent les experts. Le coût de la vie semble avoir inversé la tendance pour les épargnants italiens. En effet, le pays sort d’une longue période de hausse du coût de la vie. soldes des comptes courantsest passé de 967 milliards d’euros en décembre 2017 à 990 milliards d’euros l’année suivante (+2,4 %), puis à 1 044 milliards d’euros en 2019 (+5,5 %), à 1 110 milliards d’euros en 2020 (+6,3 %) et de nouveau à 1 144 milliards d’euros en 2021 (+3,1 %). La dernière année, cependant, le solde s’est orienté à la baisse, marquant un recul de 1,5 % par rapport à l’année précédente. baisse de 1,7 % entre décembre 2021 et fin 2022, puis s’est accentuée au cours des derniers mois.

“Une nouvelle confirmation de la situation problématique dans laquelle se trouve l’Union européenne. familles Évolution de la dette italienne : +1,5 % pour 256 milliards d’euros”, ajoute Niccolò Sovico, PDG et cofondateur d’Ener2Crowd.com. Et même dans un avenir proche, la situation ne semble pas devoir changer. “Pour les deux prochaines années”, souligne Giorgio Mottironi, cofondateur de la plateforme, “le marché de l’énergie est en train de s’effondrer.inflation restera alors à des niveaux particulièrement élevés : il faudra attendre 2025, avec un peu de chance, pour voir le retour de l’inflation. l’indice des prix l’indice des prix à la consommation à une moyenne de 2 % dans la zone euro”. ()