Ubs augmente le dividende de 10 % et place la barre des rachats au-dessus de 5 milliards.

Economie & Finance

Malgré des marchés difficiles et l’un des deuxièmes trimestres les plus difficiles de ces dernières années pour les investisseurs, Ubs augmentera son dividende ordinaire pour 2022 de 0,51 à 0,55 dollar par action, soit une augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente. Le conseil d’administration a l’intention de proposer le dividende à l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle qui se tiendra en 2023. En 2020, le dividende avait été de 0,37 $, en 2019 de 0,365 $, en 2018 de 0,688 $, en 2017 de 0,64 $, en 2016 de 0,60 $, en 2015 de 0,61 $ et en 2014 de 0,53 $.

Rachat de plus de 5 milliards

En outre, la banque suisse dirigée par son PDG Ralph Hamers prévoit que son rachat d’actions dépassera son objectif de 5 milliards de dollars cette année. Au 9 septembre, Ubs avait racheté pour 4,1 milliards de dollars d’actions. “Nous fournirons des indications sur le rendement du capital de l’année prochaine lors de notre présentation des résultats du quatrième trimestre et nous prévoyons de continuer à avoir des rachats d’actions et un dividende en augmentation progressive”, a expliqué le groupe dans une note publiée avant l’ouverture des marchés. Les chiffres du quatrième trimestre seront publiés le 31 janvier.

Un semestre en hausse

Au premier semestre de l’année, la banque a enregistré des revenus de 18,299 milliards de dollars, contre 17,574 milliards de dollars à la même période de 2021, et les bénéfices nets sont passés de 3,83 milliards de dollars à 4,244 milliards de dollars. Le rendement du capital Cet1 a atteint 18,9 % à la fin du mois de juin. Mais le deuxième trimestre à lui seul a déçu les attentes. La banque suisse a enregistré des bénéfices nets de 2,11 milliards de dollars sur la période avril-juin, contre 2,01 milliards de dollars sur la même période un an plus tôt et juste en dessous des 2,13 milliards de dollars du premier trimestre. Les revenus se sont élevés à 8,92 milliards, contre 8,90 milliards pour la même période de 2021. Mais ces deux résultats sont restés en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur un bénéfice net de 2,40 milliards pour un chiffre d’affaires de 9,43 milliards, selon le consensus compilé par le groupe suisse. Lors de la publication des chiffres, le PDG Hamers s’est dit confiant : “Notre performance sous-jacente reflète un bon résultat dans un contexte de baisse des niveaux d’actifs, de volatilité accrue et de hausse des taux”. La banque a déclaré qu’elle était bien positionnée pour affronter le second semestre de 2022. Hier, l’action a clôturé en hausse de 1,8 % à 16,11 francs suisses, revenant ainsi à un niveau proche de celui de l’année précédente (16,42 francs suisses). ()