Projets de loi, Antitrust confirme les mesures de précaution contre Enel, Eni, Edison, Acea et Engie

Economie & Finance

Le dernier acte de l’action menée par leAntitrust par rapport aux entreprises du secteur de l’énergie. L’Autorité a en effet confirmé, bien que partiellement, les mesures de précaution émises le 12 décembre à l’encontre de Enel, Eni, Edison, Acea et Engie. Les premières enquêtes avaient été ouvertes le 20 octobre. En ce qui concerne les entreprises Hera et A2A, l’Autorité n’a vu aucune raison de confirmer les mesures de précaution relatives. En effet, l’Autorité Antitrust a souligné que “sur la base des documents acquis” auprès de Hera et A2a “il apparaît que les variations communiquées aux consommateurs concernaient des offres économiques qui arrivaient effectivement à échéance”.

L’antitrust gèle les modifications unilatérales des contrats qui n’expirent pas

Seules les modifications unilatérales de la conditions économiques non expirantesen violation du code de la consommation et contrairement à l’article 3 du décret-loi du 9 août 2022, converti en loi n° 142 du 21 septembre 2022. Cette dernière disposition, telle que retenue par le Conseil d’État, suspend, à partir du 10 août et jusqu’au 30 avril 2023, l’efficacité tant des clauses contractuelles permettant aux sociétés de vente de modifier le prix de fourniture que des avis correspondants, sauf si les modifications de prix avaient déjà été perfectionnées avant l’entrée en vigueur du décret. Le Conseil d’État, dans son ordonnance ne suspendant que partiellement la mesure conservatoire prise à l’encontre de IrenLa Commission européenne, dans son avis sur l’article 3, a circonscrit le champ d’application de l’article 3 précité au seul point relatif aux “contrats non expirés et non aux renouvellements de contrats après des dates d’expiration convenues par les parties”.

Cinq jours pour commencer l’exécution

L’Autorité a donc confirmé, dans les limites prévues, les mesures conservatoires à l’encontre des cinq entreprises énergétiques, en suspendant effectivement l’efficacité de toutes les communications de modification, de renouvellement, d’actualisation ou de variation unilatérale des conditions économiques de fourniture des contrats à durée indéterminée “dépourvus de date d’expiration claire, effective et prédéterminée ou prédéterminable”. À ce stade, Enel, Eni, Edison, Acea et Engie ne seront pas en mesure de faire varier les conditions économiques des fournitures aux consommateurs, aux copropriétés et aux micro-entreprises qui n’ont pas de date d’expiration effective. Par cinq jours, en outre, les entreprises doivent informer l’Autorité de la l’exécution des mesures de suspension. ()