Minutes de la BCE, hausse du taux de 0,50 % décidée à une large majorité

Economie & Finance

Lors du conseil des gouverneurs de la BCE des 20 et 21 juillet, la décision de relever les taux d’intérêt d’un demi-point de pourcentage a été prise à une “très large majorité”. Et selon le compte rendu de la réunion, publié aujourd’hui par l’institution, “une hausse de 50 points de base a été jugée appropriée à la lumière de la détérioration des perspectives d’inflation”. Un premier pas vers la normalisation de l’orientation monétaire jugé “plus important” que les 25 points de base annoncés précédemment, qui selon les banquiers centraux de la zone euro aurait fourni “un signal clair sur la détermination à se conformer à leur mandat” de contrôle des prix.

Certains membres étaient favorables à une hausse de 25 points de base.

Toutefois, “certains membres” du conseil des gouverneurs étaient favorables à une augmentation des taux de seulement 1,5 %. 25 points de basecomme cela avait été annoncé par le Conseil des gouverneurs en juin, en notant que cela préserverait la cohérence avec les annonces précédentes. En outre, selon le procès-verbal, ces autres banquiers centraux ont souligné les risques de récession qui menacent et le fait qu’un mouvement de cette ampleur serait plus conforme au concept de “normalisation progressive”. En outre, il a été noté qu’en agissant d’une manière différente de celle qui avait été annoncée, la BCE ajouterait de l’incertitude aux marchés.

La pression pour une augmentation de 50 points de base

Dans le camp opposé, celui des partisans de la hausse de 50 points de base, on a objecté que cette mesure rendrait la situation plus difficile. “clarté” et que l’orientation monétaire resterait accommodante même après une augmentation de cette ampleur. En outre, selon le document publié par la BCE, il a été avancé que le relèvement de 50 points de base en juillet laisserait plus de flexibilité au conseil des gouverneurs pour réagir à l’évolution des données sur la normalisation de la ligne lors des prochaines réunions. C’est précisément dans ce contexte que pour la réunion de septembre, le procès-verbal rapporte que la proposition de l’économiste en chef (Philip Lane) pour signaler le passage à une approche décisionnelle “temps par temps”, non prédéterminée donc, a reçu un large soutien.

Craintes d’inflation

Selon le rapport de la réunion, “les risques pesant sur les perspectives d’inflation à moyen terme ont été considérés comme nettement orientés à la hausse. Ces risques comprennent une détérioration durable des capacités de production de l’économie de la zone euro, la persistance de prix élevés de l’énergie et des produits alimentaires, des anticipations d’inflation supérieures à l’objectif fixé par le Conseil des gouverneurs, ainsi qu’une augmentation des prix des matières premières. les augmentations de salaire plus élevé que prévu”.

Feu vert pour le bouclier anti-propagation

Le procès-verbal indique également que les membres du conseil d’administration de la BCE ont “soutenu à l’unanimité la CCI”, la Commission européenne et la Commission européenne. Instrument de protection de la transmissionou bouclier anti-écart, proposé par l’économiste en chef Lane. (reproduit confidentiellement)