Mef lance un nouveau Btp Green par le biais d’un syndicat

Economie & Finance

Le Trésor retourne au Btp Green. Le ministère de l’économie a confié à un pool de banques composé de BofA Securities Europe, Citibank Europe, Crédit Agricole Corp. Inv. Bank, Deutsche Bank et Monte dei Paschi di Siena Capital Services Banca per le Imprese le mandat pour le placement syndiqué d’une nouvelle obligation verte avec échéance avril 2035.

L’implantation d’un nouveau Btp Green est une solution sur laquelle Via XX Settembre raisonne depuis un certain temps. Comme prévu, la décision a été prise pour une émission plus courte que celle de 24 ans du premier Btp Green, mais toujours sur des échéances longues. Le produit, tel que prévu par la loi de finances pour 2020, sera dédié au financement des dépenses à impact environnemental positif engagées par l’État.

Les résultats de la première édition

La première émission, en mars de l’année dernière, avait atteint un nombre record de demandes dans les émissions inaugurales d’obligations vertes souveraines en Europe avec la participation d’environ 530 investisseurs, dont plus de la moitié étaient des ESG, pour une demande totale de plus de 80 milliards d’euros. L’intérêt du marché a également été confirmé lors de la réouverture de la deuxième tranche en octobre 2021, avec la participation d’environ 350 investisseurs, dont près de la moitié étaient des investisseurs de l’Esg. “Depuis la dernière loi budgétaire, nous savons qu’il y a un pool de nouvelles dépenses importantes”, expliquait en mai dernier le responsable de la dette publique du Trésor, Davide Iacovoni.

Le transport en tête des dépenses

Selon le rapport sur l’affectation et l’impact de la première émission “verte” d’Italie, les transports constituent le principal poste, avec 7,6 milliards, soit 57 % du total, y compris les investissements dans les trains à grande vitesse et l’électrification des lignes, ainsi que les contributions à la mobilité ferroviaire. Viennent ensuite les investissements dans la protection de l’environnement, qui représentent 15,2 %, avec des dépenses de 2,04 milliards d’euros sur la période quadriennale 2018-2021, qui comprend également la Mose de Venise. L’efficacité énergétique, qui comprend les dépenses engagées pour la requalification des bâtiments, compte pour 12,2%. Enfin, la recherche représente 9,4 %, tandis que l’économie circulaire et les incitations aux énergies renouvelables valent respectivement 3,9 % et 2,2 %. ()