Mediobanca achète jusqu’à 9% d’Anima pour le compte d’un investisseur. Mais pas d’opa pour le moment

Economie & Finance

Mediobanca se déplace sur Anima. Non pas pour son propre compte, mais pour celui d’un investisseur italien dont l’identité a pu être révélée entre le mardi 14 au soir et le mercredi 15 février au matin.

Le ratissage des actions

Piazzetta Cuccia a annoncé le lancement d’une opération de construction accélérée d’un livre d’ordres portant sur 7 % de la sgr basée à Milan et jusqu’à 9 % de son capital. Le commerçant agit pour le compte d’un investisseur financier et n’est pas un actionnaire de la société, explique une note. Le nom du fonds Fsi de Maurizio Tamagniniqui, cependant, n’a pas pu être joint pour un commentaire jusqu’à présent. L’investisseur, lui, serait italien, mais ce ne serait pas une banque ou une compagnie d’assurance. Cercles proches de Francesco Gaetano Caltagirone (actionnaire d’Anima avec environ 3 % depuis l’année dernière) suggèrent que l’ingénieur romain serait étranger à l’opération. Selon les participants au marché, l’enveloppe serait constituée par des achats progressifs sur au moins deux semaines.

Le risque de départ du sgr

Depuis quelques mois, Anima est au centre des spéculations du marché. Au cours de l’année 2022, la structure de l’entreprise a été révolutionnée par l’entrée de Amundi qui en a acquis 5% et qui, selon les rumeurs, envisagerait une nouvelle ascension dans le capital de la sgr. Il convient également de tenir compte du fait que les deux principaux clients d’Anima, à savoir l’Union européenne, l’Union européenne et l’Union européenne. Banco Bpm et Mpssont les candidats naturels à la consolidation bancaire qui pourrait débuter au second semestre de cette année.

(Mise à jour)