Luiss-Ing ensemble pour l’éducation financière des Italiens

Economie & Finance

Non seulement “la promotion de l’éducation financière est fondamentale pour l’avenir économique de l’Italie”, souligne Alessio Miranda, directeur national de l’Ing, mais elle est également “indispensable pour combattre l’inacceptable inégalité entre les sexes” en matière de compétences, dans le monde du travail et également dans la gestion de l’épargne au sein de la famille, note Andrea Prencipe, recteur de Luiss. C’est pourquoi le groupe bancaire Ing et l’Université Luiss, conscients des nombreux progrès que l’Italie doit encore accomplir dans ce domaine, initient un partenariat pour continuer à promouvoir l’éducation financière auprès des citoyens et des étudiants italiens.

Le contexte italien

Les citoyens italiens ouvrent un compte courant, paient des factures, contractent un prêt hypothécaire et gèrent leur épargne au quotidien, mais souvent sans posséder les compétences de base nécessaires. De plus, seuls quelques Italiens (21 %) comprennent l’importance d’avoir des connaissances financières adéquates pour pouvoir agir de manière responsable avec leurs poches, selon des données Ipsos commandées par la Fondation pour l’éducation financière et l’épargne (Feduf).

Faible taux d’alphabétisation chez les jeunes

Et si ces chiffres nationaux sont encore très bas, chez les jeunes la situation est encore plus préoccupante car ils sont les artisans de l’avenir de l’Italie et parce qu’ils ont généralement pu accumuler moins d’épargne, il est donc plus important de savoir comment mieux la gérer. En effet, en termes de connaissances financières des élèves, l’Italie se classe 13e sur 20 pays, souligne le rapport OCDE-PISA, et un jeune Italien sur cinq a des connaissances insuffisantes en la matière.

Si l’on considère l’écart entre les sexes mentionné plus haut, l’Italie est l’un des rares pays où les étudiants masculins obtiennent de meilleurs résultats dans les matières financières que leurs collègues féminines. Et pourtant, selon le dernier rapport de la Consob sur les investissements des familles italiennes, dans 72 % des cas, c’est l’homme qui choisit comment gérer l’épargne, bien que souvent en collaboration avec sa partenaire. ()