L’ONU enquête sur le rôle de Saudi Aramco (et de certaines grandes banques) dans les conséquences du changement climatique sur les droits de l’homme

Economie & Finance

Le Nations Unies a envoyé une lettre à la compagnie pétrolière Pétrole d’Arabie Saoudite (Saudi Aramco)citant également les institutions qui financent les projets, dans lesquels ils accusent le plus grand producteur de combustibles fossiles au monde d’être également le plus grand émetteur d’émissions de gaz à effet de serre. gaz à effet de serre. Pour la première fois, les Nations unies prennent des mesures à l’encontre de l’industrie pétrolière et de ses bailleurs de fonds en ce qui concerne les implications du changement climatique sur les droits de l’homme.

L’accusation de ClientEarth et la lettre de l’ONU

Telle qu’elle a été reconstituée par le Financial Timesun groupe de spécialistes des droits de l’homme nommés par l’ONU a envoyé des lettres à Aramco et à ses banques prêteuses, faisant état d’une plainte juridique déposée en 2021 par le groupe environnemental. ClientEarthqui accuse la compagnie pétrolière de “la plus grande violation du droit international en matière de droits de l’homme jamais commise par une entreprise dans le monde”. questions climatiques“. La crainte est que la poursuite de la production de pétrole brut et de l’exploration pétrolière et gazière par Aramco ne constitue une violation de l’accord de lAccord de Paris pour limiter l’augmentation de la température mondiale et une résolution de l’ONU selon laquelle les personnes ont droit à un environnement propre, sain et durable.

L’avertissement s’adresse également aux banques

Une lettre de l’ONU met en garde les banques (y compris les Citi, Goldman Sachs e Bnp Paribas) que, si elles sont conscientes d’un problème de droits de l’homme et ne prennent pas de “contre-mesures raisonnables” pour prévenir ou atténuer l’impact, elles “peuvent être considérées” comme “complices de la situation”. Les entreprises devraient éviter de violer les droits de l’homme en prenant des mesures proactives pour identifier, prévenir, atténuer et traiter les impacts négatifs dans lesquels elles sont impliquées, y compris ceux résultant du changement climatique”, peut-on lire dans la lettre de l’ONU. “L’implication présumée d’institutions bancaires dans le financement des activités de Saudi Aramco pourrait constituer une violation des lois et des normes. des lois et des normes internationales sur les droits de l’homme“. Les banques font déjà l’objet d’un examen minutieux pour leur rôle dans le financement de projets qui contribuent au changement climatique. Alors que certaines se sont fixé pour objectif d’atteindre zéro émission nette de carbone, beaucoup continuent de financer des projets liés à l’exploitation des combustibles fossiles.

La première action contre l’industrie pétrolière

Les communications, signées par cinq experts indépendants en matière de droits de l’homme nommés et mandatés par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, ne constituent pas un jugement juridique mais peuvent être citées dans les documents suivants actions en justice. C’est la première fois que les Nations unies prennent des mesures à l’encontre de l’industrie pétrolière et de ses financiers en ce qui concerne les implications du changement climatique sur les droits de l’homme. ()