Le Parlement européen cherche la confrontation avec Elon Musk sur la liberté d’expression sur Twitter

Economie & Finance

Même l’homme le plus riche du monde devra respecter les règles du jeu. Le site Parlement européen met la pression sur Elon Musk pour rencontrer le législateur et le rassurer sur le fait que Twitter ne deviendra pas un danger pour la démocratie. Comme indiqué par Bloomberg NouvellesSophie in ‘t Veld, membre de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, craint que les discours haineux, l’incitation à la violence et la désinformation en matière électorale n’aient le champ libre. Est-ce qu’il va vraiment respecter les lois européennes ? C’est la question la plus pressante pour nous”, déclare Sophie in ‘t Veld dans une interview accordée à l’Agence européenne pour la sécurité maritime. Bloomberg TV.

Les politiciens s’interrogent sur le rôle du nouveau propriétaire de Twitter

Dans le passé, le commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Bretonavait déjà prévenu le patron de Twitter qu’il devait suivre le Loi sur les services numériquesle règlement sur les services numériques mis en place par l’UE l’année dernière pour moderniser la directive sur le commerce électronique. La nouvelle loi oblige les entreprises opérant sur le marché de l’UE à supprimer les contenus illégaux et à prendre davantage de mesures contre les contenus préjudiciables. Interrogé sur le fait de savoir si Elon Musk était une menace potentielle pour la sécurité nationale, le président américain, Joe Bidena répondu que la “coopération et/ou les relations techniques du milliardaire avec d’autres pays méritent d’être examinées”.

Les derniers gestes d’Elon Musk : de la hausse des prix des ticks bleus à l’arrêt des jours de congé mensuels

Depuis qu’il a officiellement racheté Twitter pour 44 milliards de dollars après six mois de négociations prolongées, le magnat sud-africain a tenté de réduire les coûts de la plateforme pour compenser la baisse “massive” des revenus, en promouvant des licenciements massifs et une augmentation des abonnements à 20 dollars pour la blue tick, revus ensuite à 8 dollars. Les agences de publicité ont réagi presque immédiatement en avertissant leurs clients et en leur conseillant d’interrompre leurs services sur les médias sociaux. Finalement, le nouveau propriétaire a également pris des mesures contre le smart working. Dans le courriel envoyé à ses employés dans la soirée du mercredi 9 novembre (heure italienne), Musk évoque des “temps difficiles à venir”. Les nouvelles règles exigeront que les employés soient présents au bureau au moins 40 heures par semaine et les rares cas de travail à distance devront être approuvés par Elon Musk lui-même.

Avant l’arrivée de Musk, les employés de l’entreprise Twitter pouvait travailler de n’importe où dans le monde. Mais déjà lors des premiers entretiens avec la direction de la plateforme, début avril, le milliardaire avait évoqué le sujet, se déclarant contre le smart working, sauf cas exceptionnel. Comme indiqué dans l’email, le propriétaire a également éliminé les “jours de congé mensuels”. accordé par Twitter depuis le début de la pandémie, et dit vouloir que les abonnements comptent pour la moitié du chiffre d’affaires de la plateforme. Le chemin à parcourir est difficile. Dans les jours à venir, la priorité numéro un sera de trouver et de suspendre tous les robots, trolls et spams vérifiés”, conclut le responsable. ()