La banque d’investissement est en crise : Morgan Stanley supprime 1 600 banquiers

Economie & Finance

Presque à la fin de l’année et en prévision de la réunion de la Réserve fédérale des 13 et 14 décembre, le PDG de Jp Morgan, Jamie Dimon, brosse un tableau de l’économie américaine. “Notre économie”, a-t-il déclaré à Cnbc, “est la première plus forte du monde aujourd’hui”. Les consommateurs ont dépensé 10 % de plus que l’année dernière, 40 % de plus qu’avant l’arrivée de Covid. Leur épargne s’élève à 1,5 trillion de dollars sur les comptes.”

En ce qui concerne les entreprises, M. Dimon a poursuivi en soulignant qu’elles sont également “en bonne forme” et qu’elles présentent toujours de “bons bilans”. “Ce qui n’est pas bon, a dit le PDG, c’est que les taux sont à 4 % et vont passer à 5 %…”. L’inflation érode les dépenses de consommation et ces 1,5 trillions auront disparu au milieu de l’année prochaine. Ainsi, à l’avenir, ces faits pourraient faire dérailler l’économie et conduire à une récession faible ou forte, mais cela dépendra surtout des questions géopolitiques.”
Des taux supérieurs à 5 % suffiront-ils à calmer les prix ?
Abordant la question des taux d’intérêt, le numéro un de Jp Morgan a poursuivi en soulignant que les taux de 5 % “pourraient en fait ne pas être suffisants pour… ;