Gdf, 23 millions d’euros supplémentaires de primes de location illicites saisis

Economie & Finance

La valeur des crédits d’impôt saisis au titre des avantages introduits par le décret de relance (2020), mais reçus contre des baux immobiliers fantômes et/ou pour l’exercice d’activités commerciales qui, en réalité, n’ont jamais eu lieu, atteint 880 millions d’euros. Tout récemment, aujourd’hui 3 novembre, la Guardia di Finanza de Frattamaggiore (Naples), au terme d’enquêtes coordonnées par le parquet de Naples Nord, a procédé à une saisie préventive de plus de 23 millions d’euros à l’encontre de 29 personnes (physiques et morales) résidant dans les provinces de Naples et de Caserta qui bénéficiaient indûment de la prime de location.

Qui sont les concessionnaires ?

Les coquins qui avaient encaissé de l’argent en mentionnant des loyers fictifs et des activités commerciales inexistantes dans les formulaires de transfert vers le portail Entratel (de l’Agence du revenu) sont presque tous des citoyens non européens déjà signalés comme introuvables sur le territoire national. En outre, il s’est avéré que 50 % des demandeurs étaient bénéficiaires ou en tout cas demandeurs du revenu de citoyenneté, une subvention qui exclut a priori l’octroi de la prime de loyer. Une personne décédée figure également parmi les concessionnaires : après son décès, elle aurait négocié des avantages d’une valeur de pas moins de 138 000 euros. Par conséquent, des enquêtes ciblées sont toujours en cours pour identifier le véritable responsable.

Mépris total des ressources publiques

La note de la police financière italienne définit toutes les activités illicites susmentionnées comme graves en raison des sommes élevées négociées et des évidents “dommages causés aux ressources publiques, appauvries et détournées de leur destination correcte, comme le prévoit le plan national de redressement et de résilience plus large”. ()