Gaz, le prix passe sous la barre des 100 euros

Economie & Finance

Les premiers effets de la plafonnement du prix du gaz. Le matin du 21 novembre, au Bourse d’Amsterdamle coût de la matière première diminue moins de 100 euros après six mois au-dessus de ce seuil. A 10h30, il s’échangeait à 99,110 euros par mégawattheure (-6,224%). L’avenir avec la livraison en janvier, donc, retour aux niveaux les plus bas de la mi-juin après avoir touché 96 euros par mégawattheure en début de journée, en baisse de 8% par rapport à la clôture du 20 décembre. Ce chiffre est toutefois loin des 137,5 de la semaine du 12 au 18 décembre, et surtout des 137,5 de la semaine du 18 décembre. record absolu de 345,7 euros touché à la fin du mois d’août.

L’accord de plafonnement des prix

Le prix de la matière première n’a cessé de baisser depuis que les États membres de l’UE ont convenu d’un plafonnement des prix du gaz. A victoire pour Italiequi a joué un rôle de premier plan dans l’identification de la plafonnement des prixfixé à 180 euros. Le mécanisme, qui sera appliqué à partir du 15 février, ne sera toutefois pas activé automatiquement si le seuil identifié est dépassé. Elle n’entrera en action que si le prix du gaz dépasse 180 euros par mégawattheure pendant une période de trois jours. Il faudra également que le coût chez Ttf à Amsterdam soit supérieur d’au moins 35 euros à celui du gaz liquéfié, toujours pour trois jours. Le plafond restera en place pendant 20 jours, mais la Commission pourra la désactiver en cas d’urgence.

La précédente proposition de Bruxelles

L’accord représente un changement de paradigme par rapport à la première proposition de la Commission. Bruxelles, en novembre, avait suggéré de fixer le plafond à environ à 275 EUR par mégawattheure, afin de répondre aux préoccupations des pays – tels que la Hollande et l’Allemagne – qui craignaient une augmentation de la consommation d’électricité. détournement de l’approvisionnement en gaz. Un plafond trop bas aurait pu inciter les fournisseurs à chercher de nouveaux acheteurs, prêts à payer plus. Le nouveau plafonnement des prix a toutefois réussi à convaincre le gouvernement du chancelier Olaf Scholz. Alors que la Russie de Vladimir Poutine a menacé de riposter.

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