En Italie, l’inflation ralentit à 7,6 % grâce à l’énergie, mais reste l’une des plus élevées d’Europe. En Allemagne, l’indice tombe à 6,1 %.

Economie & Finance

L’L’inflation en Italie repart à la baisse à partir de Maiaprès avoir augmenté en avril (à 8,2 %), revenant au niveau de mars 2023 de 7,6 % (le chiffre mensuel a augmenté de 0,3 %). Bien que le chiffre soit en baisse par rapport au mois précédent, l’indicateur italien dépasse toujours les attentes des analystes (à 7,4 %) et reste très élevé. plus élevé que les autres données de prix des pays de la zone euro.

Selon les données fournies par les offices statistiques nationaux, l’inflation Espagnol a baissé en mai à 3,2 % et que Français à 5,1%. Dans la première économie européenne, le AllemagneL’inflation a baissé à 6,1 % en mai, contre 7,2 % en avril. Ce résultat est même supérieur aux attentes du marché qui tablait sur 6,5 %. Sur une base mensuelle, l’indice des prix à la consommation a diminué de 0,1 % par rapport à avril.

Le ralentissement des prix est influencé par l’énergie

La décélération du taux d’inflation, explique l’Istat, est due, en premier lieu, au ralentissement tendanciel des prix de l’énergie. des prix des biens énergétiques non régulés (de +26,6% à +20,5%) et, dans une moindre mesure, des produits alimentaires transformés (de +14% à +13,4%), des autres biens et des services liés aux transports. Ces effets n’ont été que partiellement compensés par les tensions à la hausse dans le secteur de l’énergie. prix des denrées alimentaires et des services liés au logement.

Le taux de chômage reste également élevé.inflation de basequi est suivie de près par la Banque centrale européenne en vue de ses décisions de politique monétaire. En excluant l’énergie et les aliments frais, le chiffre ralentit encore, quoique légèrement, de 6,2 % à 6,1 %. Même estimation qu’en Espagne.

Lire aussi :

Hausse des prix des légumes due au mauvais temps

Les prix des légumes, en particulier, ont augmenté de 13,9 % en mai, sous l’effet des conditions météorologiques, avec la multiplication des événements extrêmes, qui ont durement touché les cultures de plein champ, réduisant leur disponibilité. Ce chiffre ressort du commentaire de la Coldiretti sur l’évolution de l’inflation en mai, qui montre une augmentation de 11,6 % de l’indice des prix à la consommation. panier d’achat plus élevé que l’inflation moyenne, qui est tombée à 7,6 %.

“En outre, note Coldiretti, les difficultés des familles se poursuivent, ce qui a conduit les Italiens, en 2022, à réduire leurs achats de fruits et légumes, qui ont diminué de 9 % en quantité par rapport à l’année précédente, pour atteindre le niveau le plus bas depuis le début du siècle, selon l’analyse de Coldiretti basée sur les données de Cso Italie. Il en résulte qu’avec 5,5 milliards de kilos en 2022 la consommation de fruits et légumes par les Italiens, rappelle Coldiretti, a été de un demi-milliard de kilos de moins par rapport à l’année précédente, ce qui a des effets inquiétants sur la santé des citoyens”.

Les difficultés s’étendent des tables de consommation à la campagne où Coldirette analyse que plus d’un tiers de la population de l’Union européenne a besoin d’une aide alimentaire. fermes (34%) sont obligées de travailler dans des conditions de revenus négatifs, tandis que les 13% sont même dans une situation de situation critique et de conduire à la cessation d’activité selon la Crea, qui souligne les fortes augmentations des coûts de production.

Lire aussi :

Les dépenses alimentaires s’envolent à +915 euros par famille

Malgré le ralentissement de l’inflation, une famille avec deux enfants dépense 915 euros de plus par an pour l’achat de nourriture et de boissons, en raison des fortes hausses de prix qui ont frappé le secteur alimentaire, selon les estimations d’Assoutenti. “Les consommateurs réagissent en réduisant leurs dépenses alimentaires et en renonçant de plus en plus à la qualité pour pouvoir joindre les deux bouts à la fin du mois”, explique le président Furio Truzzi. “C’est pourquoi nous pensons qu’il est essentiel de créer, en collaboration avec la grande distribution, les producteurs et les autorités locales, un marché de l’alimentation de qualité. panier de produits à prix réduitsà identifier mois par mois en fonction de l’évolution des prix de détail, afin de permettre à toutes les familles”, conclut Truzzi, “de se nourrir sans subir de saignées, en protégeant ainsi les revenus et le pouvoir d’achat”.

La BCE relèvera-t-elle ses taux malgré la baisse de l’inflation ?

Les données sur les prix des différents pays de la zone euro, et de l’Allemagne en particulier, sont une indication importante du taux d’inflation global de la zone euro dans son ensemble (les chiffres de mai seront publiés le jeudi 1er juin par Eurostat). La dynamique des prix dans les différents pays de la zone monétaire est déterminante pour les décisions futures de la Banque centrale européenne en matière de politique des taux d’intérêt. Début mai, Francfort a relevé pour la septième fois consécutive le taux de référence de la zone euro à 3,75 %. Aujourd’hui, malgré la baisse de l’inflation, les experts s’attendent toujours à de nouvelles hausses de taux lors des prochaines réunions de juin et juillet. Parmi les experts, certains commencent également à penser que les hausses de taux pourraient se poursuivre même après l’été si les données relatives à l’inflation de base n’accusent pas une forte tendance à la baisse dans les mois à venir. ()