Bourses européennes presque toutes sous pression en début de séance (-0,55% le Dax, +0,31% le Cac40, -0,29% le Ftse100 et -0,15% à 21.438 points le Ftse Mib). Les futures de Wall Street étaient faibles après une mauvaise journée le 19 octobre (-0,02% sur le Dow Jones et -0,35% sur le S&P500), en raison de la déception du rapport trimestriel de Tesla. Le chiffre d’affaires du troisième trimestre du géant de la voiture électrique d’Elon Musk s’est élevé à 21,45 milliards de dollars (+56%), alors que les estimations des analystes étaient de 21,96 milliards de dollars. La capitale chinoise, Pékin, inquiète également les marchés. Elle a renforcé les mesures visant à stopper le Covid, en resserrant les contrôles publics et en fermant certains lotissements après que les cas de contagion ont quadruplé ces dernières semaines, au moment même où se tient le 20e congrès du Parti communiste. La ville de 21 millions d’habitants a signalé 18 nouveaux cas transmis localement au cours des dernières 24 heures, ce qui porte à 197 le nombre de cas pour les 10 derniers jours. C’est quatre fois plus que les 49 infections détectées au cours de la période précédente de 10 jours. Sur le plan macroéconomique, l’indice de confiance des entreprises en France, meilleur que prévu en octobre, a atteint 103, contre 102 en septembre, alors que le consensus des économistes attendait un chiffre de 101.
À Milan, en bas des berges, Brunello Cucinelli vole…
À la bourse de Milan, Mediobanca a perdu 0,52 % à 8,372 euros, même si CheBanca !, la banque du groupe dédiée à la gestion de l’épargne et des investissements, a clôturé le premier trimestre avec une croissance des actifs qualifiés, des revenus et des bénéfices. Brunello Cucinelli (+5,84% à 55,25 euros) a également enregistré une hausse de 5,84% de son chiffre d’affaires, en progression de 28% sur un an à 642 millions d’euros. Jefferies a relevé sa note sur le titre à acheter (prix cible à 62 €). En revanche, Citi est intervenu sur Eni (+1% à 11,98 euros) en vue des comptes du troisième trimestre 2022, relevant son objectif de cours de 11,50 à 12 euros (note neutre). Dans le secteur pétrolier, l’accent est également mis sur Saipem (+11,20% à 0,72 €), qui s’est vu attribuer par Qatargas un contrat d’environ 4,5 milliards de dollars pour deux complexes de compression de gaz offshore au Qatar.
D’autre part, Enel (-1,3% à 4,22 euros) aurait demandé une garantie publique de la Sace sur une ligne de crédit de 16 milliards d’euros à utiliser en cas de demandes d’appels de marge par la chambre de compensation. Vu le montant gigantesque, la Cassa Depositi e Prestiti serait également impliquée. A2A (-0,44% à 1,022 EUR) et d’autres anciennes municipalités auraient présenté des demandes pour quelques centaines de millions. Quant à Unicredit (-0,86% à 11,10 euros), il a repris le nettoyage, mettant sur le marché un portefeuille de 1,5 milliard de NPL et d’Utp et se prépare à vendre 500 millions d’euros supplémentaires d’ici la fin de l’année, selon Mf-Milano Finanza. Enfin, Mps (+0,30% à 2,009 euros) reste à surveiller : alors que l’augmentation de capital de 2,5 milliards d’euros est en cours, les syndicats ont demandé à l’administrateur délégué, Luigi Lovaglio, une réunion urgente pour évaluer la possibilité d’accepter l’ensemble des 4 125 demandes de licenciement reçues.
08:20 L’Europe en baisse dans le sillage de Wall Street, Btp en tension
Les bourses européennes sont en baisse en début de séance (-0,32% pour le futur Eurostoxx50) dans le sillage de la clôture négative de Wall Street (+0,15% pour le futur Dow Jones et -0,17% pour le futur S&P500). Le rendement du Trésor américain à 10 ans, qui a atteint hier 19 octobre 4,14 %, son plus haut niveau depuis 2008, se négocie à 4,134 %. Le président de la Fed de Saint-Louis, James Bullard, révise sa position hawkish. Dans une interview accordée à Bloomberg, le banquier central a déclaré que nous ne pouvons pas continuer à augmenter les taux indéfiniment et qu’à un moment donné, nous devrons commencer à réfléchir à ce qui constitue un niveau raisonnable du coût de l’argent.
Les rendements des obligations d’État continuent d’augmenter
Focus également sur l’Italie avec le rendement du Btp 10 ans en hausse à 4,811%, tandis que le spread Btp/Bund baisse à 235 points de base le jour où débutent au Quirinale les consultations pour la formation du nouveau gouvernement de centre-droit, qui sera selon toute vraisemblance dirigé par Giorgia Meloni, pour se terminer demain. Après les propos pro-Poutine de Silvio Berlusconi, Giorgia Meloni a déclaré que “l’Italie est dans l’UE et l’OTAN, celui qui n’est pas d’accord doit quitter le gouvernement, au prix de ne pas le quitter”.
Au Royaume-Uni, Liz Truss perd un autre morceau
Le rendement du Gilt à 10 ans a également grimpé à 3,9095 % après que la Banque d’Angleterre a fait savoir qu’elle commencera le resserrement quantitatif comme prévu le 1er novembre, sans le reporter davantage, même si les obligations à long terme seront exclues de la vente cette année. Pendant ce temps, l’exécutif dirigé par Liz Truss a perdu un autre morceau, avec la démission de la ministre de l’Intérieur Suella Braverman, en proie à une controverse ouverte avec le Premier ministre.
L’aiguille des banques centrales dans la balance
Le principal moteur de la hausse des rendements de la zone euro reste le resserrement de la politique de la BCE. Avec des prix à la consommation de 9,9 % par an, les membres du Conseil des gouverneurs de Francfort entrent dès demain dans la période de “réserve maximale” avant la réunion du 27 octobre, au cours de laquelle une nouvelle hausse de trois quarts de point des taux est attendue. Les attentes concernant la Fed sont encore plus agressives : le marché table sur deux nouveaux resserrements consécutifs de 75 points de base chacun d’ici la fin de l’année, tandis que les responsables de la banque centrale américaine prévoient des taux de 4,5 à 5 % au début de l’année prochaine, contre 3 à 3,25 % actuellement.
Une avalanche de données macroéconomiques américaines
Attention, donc, aux discours de plusieurs banquiers centraux de la Fed (Jefferson à 19h30, Cook à 19h45 et Bowman à 20h05) et aux données macroéconomiques américaines. A 14h30, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage (précédent : +9 000 à 228 000), l’indice de la Fed de Philadelphie pour octobre (précédent : -9,9 points ; consensus : -4,5 points) et à 16h00 les ventes de logements existants pour septembre (précédent : 4,8 millions d’unités ; consensus : 4,7 millions d’unités) et le super indice de septembre (précédent : -0,3% en glissement mensuel ; consensus : -0,3% en glissement mensuel). En attente, l’euro s’est redressé face au dollar +0,18% à 0,9789. Les prix à la production allemands pour septembre ont déjà été publiés, en hausse de 2,3 % en glissement mensuel et de 45,8 % en glissement annuel. Ce chiffre a dépassé les prévisions des économistes d’Intesa Sanpaolo, qui s’attendaient à une augmentation de 2 % en glissement mensuel et de 45,2 % en glissement annuel. Les prix à la production hors énergie ont, quant à eux, augmenté de 0,4 % en glissement mensuel et de 14 % en glissement annuel.
La proposition de la Commission européenne pour freiner la flambée des prix de l’énergie sur la table des 27 dirigeants
Parmi les matières premières, le pétrole Wti a augmenté de 1,24 % à 85,57 dollars le baril et le Brent de 0,70 % à 93,06 dollars le baril. Les dirigeants des 27 se réuniront aujourd’hui et demain à Bruxelles pour examiner le dernier paquet énergétique présenté par la Commission européenne pour faire face à la crise des prix. Sur la table, a rappelé l’agence de presse Reuters, se trouve l’épineuse question du plafonnement du prix du gaz, qui voit un groupe de 15 pays, dont l’Italie, y être favorable, et l’opposition des Allemands et des Néerlandais. Une autre question cruciale, ajoute Reuters, est le problème de la capacité fiscale des pays fortement endettés ou trop petits. Ursula von der Leyen a jusqu’à présent refusé d’examiner la proposition de ses deux commissaires, Paolo Gentiloni et Thierry Breton, de créer un instrument de dette commun similaire à la Sure pour fournir des prêts aux États membres afin qu’ils puissent intervenir immédiatement en faveur des ménages et des entreprises. Là encore, l’Allemagne et les Pays-Bas n’y sont pas favorables.
À Milan, attention à Mediobanca, Brunello Cucinelli, Eni, Enel, Unicredit et Mps.
À Milan, l’accent est mis sur Mediobanca après que CheBanca !, la banque du groupe dédiée à la gestion de l’épargne et des investissements, a clôturé le premier trimestre avec une croissance des actifs qualifiés, des revenus et des bénéfices. Brunello Cucinelli a également affiché des résultats solides, avec des revenus en hausse de 28 % par rapport à l’année précédente, à 642 millions d’euros. Jefferies a relevé sa note sur le titre à acheter (prix cible à 62 euros). D’autre part, Citi est intervenu sur Eni en vue des comptes du troisième trimestre 2022, en relevant son objectif de cours de 11,50 € à 12 € (note neutre). Dans le secteur pétrolier, l’accent a également été mis sur Saipem, qui s’est vu attribuer par Qatargas un contrat d’environ 4,5 milliards de dollars pour deux complexes de compression de gaz en mer au Qatar.
Au lieu de cela, Enel aurait demandé une garantie publique de la Sace sur une ligne de crédit de 16 milliards d’euros à utiliser en cas de demandes d’appels de marge par la chambre de compensation. Vu le montant gigantesque, la Cassa Depositi e Prestiti aurait également été impliquée. A2A et d’autres anciennes municipalités auraient soumis des demandes pour quelques centaines de millions. Quant à Unicredit, elle a repris le nettoyage, mettant sur le marché un portefeuille de 1,5 milliard de NPL et d’Utp et se prépare à vendre 500 autres millions d’ici la fin de l’année, selon Mf-Milano Finanza. Enfin, Mps reste à surveiller : alors que l’augmentation de capital de 2,5 milliards d’euros est en cours, les syndicats ont demandé à l’administrateur délégué, Luigi Lovaglio, une réunion d’urgence pour évaluer la possibilité d’accepter les 4 125 demandes de licenciement reçues. ()
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.