En direct des marchés | Le Ftse Mib en légère baisse, le spread passe à 188 points

Economie & Finance

Les marchés boursiers européens restent dans le rouge, à l’exception de Francfort, en hausse de 0,15 %. Paris était à -0,29%, Londres à -0,33% et Milan à -0,20% à 24.637 points à 10h30 avec un spread Btp/Bund en hausse à 188 points de base et un taux de change euro/dollar au-dessus de 1,05 à 1,0526 (+0,34%). Stellantis, la paire Tenaris-Enidi a reflété le retracement du pétrole brut Brent (-0,16% à 86,74 dollars le baril), Pirelli, Moncler, Bper Banca et Unipol étaient tous en baisse à la bourse de Milan avec des pertes de plus d’un point de pourcentage. Aucune bonne nouvelle n’est venue de l’indice Eurocoin de la Banque d’Italie, qui s’est fortement détérioré le mois dernier, passant de -0,31 en octobre à -0,62, glissant en territoire de plus en plus négatif. “La tendance de l’indicateur reflète principalement la nouvelle détérioration de la confiance des entreprises manufacturières, en baisse pour le neuvième mois consécutif”, a souligné la Banque d’Italie. Eurocoin fournit une estimation sommaire en temps réel de la situation économique actuelle de la zone euro, exprimant cette indication en termes de taux de croissance trimestriel du PIB dépouillé des composantes les plus erratiques (saisonnalité, erreurs de mesure et volatilité à court terme).

09:05 Europe faible dans dans l’attente des données du marché de l’emploi américain

Les Bourses européennes étaient faibles en début de séance (-0,13% le Dax, -0,42% le Cac40, -0,25% le Ftse100 et -0,27% à 24 619 points le Ftse Mib), tandis qu’à Wall Street le rallye déclenché par les propos du président de la Fed Jerome Powell sur les taux d’intérêt s’est déjà essoufflé (futures sur le Dow Jones -0,11% et sur le S&P500 -0,12%). “Le rendement du Trésor américain à dix ans est passé sous les 3,6 % à 3,53 %, le dollar est à son plus bas niveau depuis août dernier, tandis que le vix, l’indice de la peur, a atteint 20, un seuil qui n’a jamais apporté grand-chose de bon aux actions”, note Fabrizio Barini d’Integrae Sim. En tout cas, “après Powell, le marché commence à escompter une hausse des taux en dessous de 5%, alors que les ultra-hawks préconisaient un objectif de même 7%. Après tout, le marché du travail continue d’être solide, les allocations de chômage ayant diminué plus que prévu”.

Cet après-midi, aux États-Unis, une grande attention sera accordée aux chiffres de l’emploi non agricole et au taux de chômage en novembre. “Ensuite, les dépenses et les revenus personnels sont en hausse, tandis que le taux d’épargne est tombé à son plus bas niveau depuis 2005. L’inflation continue donc de peser sur les poches des Américains”, a ajouté M. Barini, qui se demande si la paix en Ukraine est proche. Il semblerait que ce soit le cas après la rencontre entre Macron et Biden qui ont annoncé une conférence de paix à Paris le 13 décembre. L’appel n’a pas encore reçu de réponse de Vladimir Poutine, qui ne sera presque certainement pas présent, mais qui pourrait envoyer, en signe de détente, le ministre des affaires étrangères Lavrov, qui a déjà fait des ouvertures sur une solution diplomatique au conflit”, a conclu M. Barini.

Sur la liste des prix de Milan, Enel est stable à 5,25 € après que le Conseil d’État, dans un arrêt publié hier, 1er décembre, a entièrement annulé l’amende émise par l’Autorité antitrust le 20 décembre 2018 contre le géant de l’énergie, Enel Energia et Servizio Elettrico Nazionale, d’un montant d’environ 93 millions d’euros, qui avait déjà été réduite à 27 millions d’euros en première instance par le TAR. Par ailleurs, Enel n’est pas pressé de coter Enel X Way et pourrait envisager son introduction en bourse en 2024, comme l’a déclaré son PDG, Francesco Starace. Tim (+0,05% à 0,2139 euro) s’est également arrêté après que le sous-secrétaire à la présidence du Conseil des ministres chargé des tlc, Alessio Butti, a confirmé qu'”une opa totalitaire n’a jamais été dans les plans du gouvernement”. Parmi les industriels, les ventes sur Stellantis (-0,47% à 14,83 euros), qui a enregistré 36 892 voitures en novembre, contre 36 363 à la même période de l’année précédente (+1,5% sur un an). La part de marché s’élève à 30,9 %, en baisse de 3,9 % par rapport à l’année précédente. Alors que Nova, une société détenue à 100 % par De Agostini, a lancé une offre publique d’achat totale sur DeA Capital (suspendue avec un +29,2 % théorique) pour les 32,156 % restants du capital social à 1,5 euro par action. Objectif : le retrait de l’action de Piazza Affari.

08:05 L’Europe devrait connaître une légère baisse, le taux de change euro-dollar dépasse 1,05

Les bourses européennes sont attendues en baisse en début de séance (-0,15% sur les futures Eurostoxx50) dans le sillage des bourses asiatiques (Nikkei -1,6%) et de Wall Street (Dow Jones futures -0,13% et le S&P500 -0,14%). Après les derniers signes de refroidissement de l’inflation, le marché se tourne vers les données sur l’emploi aux États-Unis.

Focus sur le marché du travail américain

En novembre, la variation des emplois non agricoles aux États-Unis devrait être de 200 000 contre 261 000. Alors que le chômage ne devrait pas changer, 3,7%. A 11h00, l’indice des prix à la production (IPP) de la zone euro pour le mois d’octobre est attendu (précédent : +41,9% en glissement annuel ; consensus : +31,2% en glissement annuel). En attendant ces données macroéconomiques et les discours de certains banquiers centraux (à 13h00 De Guindos de la BCE, à 16h15 Evans de la Fed), le rendement du Trésor américain à 10 ans monte à 3,545%, le rendement du Btp à 10 ans descend à 3,70%.

Taux de change euro/dollar au-dessus de 1,05

En revanche, dans le domaine des devises, le cross euro-dollar a atteint son plus haut depuis juin au-dessus de 1,05 à 1,05277 (+0,35%). Les prix du pétrole (Brent +0,23% à 87,08 dollars le baril et Wti -0,01% à 81,21 dollars le baril) retiennent leur souffle avant la réunion de l’Opep+ du 4 décembre. L’Union européenne a conclu un accord de principe le 1er décembre sur un plafond de 60 USD par baril pour le pétrole russe. La question beaucoup plus sensible du plafonnement des prix du gaz reste cependant à régler. L’or se situe juste au-dessus de 1 800 dollars l’once, en baisse de 0,12 %.

À Milan, attention à Enel, Stellantis, Tim et Dea Capital.

À la bourse de Milan, il faut prêter attention à Enel après que le Conseil d’État, dans un arrêt publié hier, 1er décembre, a annulé totalement la sanction émise par l’Autorité antitrust le 20 décembre 2018 contre le géant de l’énergie, Enel Energia et Servizio Elettrico Nazionale, pour un montant d’environ 93 millions d’euros, qui avait déjà été réduit à 27 millions d’euros en première instance par le TAR. Les sociétés du groupe avaient été accusées de comportements présumés consistant en un abus de position dominante au profit d’Enel Energia. De plus, Enel n’est pas pressé de coter Enel X Way et pourrait envisager une introduction en bourse en 2024, comme l’a déclaré le PDG Francesco Starace. L’intérêt pour Tim n’a pas faibli après que le sous-secrétaire à la présidence du Conseil chargé des télécommunications, Alessio Butti, a confirmé qu'”une reprise complète n’a jamais été dans les plans du gouvernement”.

A surveiller également, Stellantis, qui a immatriculé 36 892 voitures en novembre, contre 36 363 à la même période de l’année précédente (+1,5% en glissement annuel). La part de marché était de 30,9 %, soit une baisse de 3,9 % par rapport à celle du même mois de l’année précédente. Le PDG, Carlos Tavares, prendra la parole le jeudi 5 janvier 2023 au Ballroom Palace du Venetian Resort à Las Vegas à l’occasion du Ces et présentera le Ram 1500 Revolution Battery Electric Vehicle (Bev) Concept et le Peugeot Inception Concept pour la première fois dans le monde. L’événement présentera la vision de Stellantis pour une mobilité propre, sûre et durable pour tous. Restant parmi les industriels, la Norges Bank détient une participation de 3% dans Prysmian, selon les avis de la Consob sur les participations importantes. Alors que Nova, une société détenue à 100 % par De Agostini, a lancé une offre publique d’achat complète sur DeA Capital pour les 32,156 % restants du capital social à 1,5 euro par action. Objectif : le retrait de l’action de Piazza Affari. ()