Question : dans quoi allez-vous investir votre épargne ? Il est assez surprenant de constater que 41 % d’un échantillon de 5 000 Italiensrépartis équitablement entre investisseurs et non-investisseurs, ont répondu qu’ils resteraient liquides. Une volonté imposée par la nécessité de faire face aux aléas du quotidien dans un contexte de forte inflation, de taux d’intérêt élevés et de ralentissement économique, qui se heurte toutefois à la nécessité de faire fructifier son argent pour l’avenir. Ce scénario est illustré par une enquête menée par Pictet Asset Management, en collaboration avec Finer Finance Explorer et présenté à Milan à l’occasion du Mois de l’éducation financière.
Argent liquide, briques et Btp
Actuellement, la liquidité est l’impératif catégorique des Italiens, bien qu’avec des degrés d’intensité variables. Le pourcentage d’épargnants qui restent liquides est en effet de d’un minimum de 26% pour les clients de la banque privée à un maximum de 65% pour le pool d’étudiants. Vient ensuite, non loin de là, la proportion d’Italiens qui souhaitent investir dans la pierre : 27% au total, un chiffre assez homogène pour tous les types d’épargnants et de portefeuilles.
Vient ensuite le Btp : le obligations L’intérêt de la capture comme thème d’investissement futur, pour 16% des personnes interrogées, avec des pics de 27% parmi les clients aisés (50 à 500 000 euros d’actifs investis) et un minimum de 7 % parmi les non-investisseurs et les étudiants.
Actions non reçues
En revanche, la situation des actions est dramatique. Pictet Am constate en effet que seuls 6 % des Italiens ont l’intention d’investir dans des sociétés cotées, avec des écarts de 0 % sur le marché de masse (de 10 à 50 000 euros investissables) et des pics de 15 % dans le cas des clients suivis par les banquiers privés.
La réalité, souligne le rapport, c’est que les jeunes font l’expérience d’une constante paradoxeBien que les actions constituent un investissement à long terme (c’est-à-dire pour leur avenir), elles sont presque toujours délaissées au profit d’autres investissements plus conservateurs. Si l’on considère les investissements déjà réalisés, par exemple, seuls 6 % des moins de 40 ans ont opté pour les fonds propres, contre 12 % pour la clientèle plus âgée, les plus de 55 ans.
Plus généralement, le obligations sont le tout premier investissement parmi ceux déjà effectués par les Italiens. Les BTP ont été choisis par 45 % des investisseurs, une part qui tombe à 35 % pour les plus jeunes, qui préfèrent plutôt la liquidité (25 % contre une moyenne générale de 16 %) et l’avantage d’un taux d’intérêt de 1,5 %. premier logement (27% contre 21%). ()
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.