Crif, la BCE s’attaque aux prêts hypothécaires. Les décaissements ont diminué de 10 %.

Economie & Finance

L’effet des taux d’intérêt se fait fortement sentir sur le marché de l’immobilier. Selon la 53ème édition de l’Observatoire du crédit aux particuliers réalisé par le Crif avec Assofin et Prometeia, au cours des neuf premiers mois de 2022 le site les déboursements de prêts aux ménages a diminué de 9,8 % en glissement annuel., principalement en raison de la hausse des taux après la série de hausses maximales des taux par la BCE.

Pourquoi les prêts hypothécaires baissent

Le résultat de la période, explique le rapport, reflète une baisse de la subrogation établie de longue date, à laquelle s’ajoute depuis le troisième trimestre celle des hypothèques d’achat.

Ces derniers ont été pénalisés par trois facteurs. Tout d’abord, l’augmentation de coût de l’argent causée par la vague de hausses sans précédent de la BCE.

Deuxièmement, la volonté réduite des ménages de recourir au crédit en raison du climat d’incertitude lié à l’environnement géopolitique et macroéconomique. Troisièmement, le manque temporaire d’offre de prêts hypothécaires subventionnés avec la garantie Consap aux moins de 36 ans, qui est devenue économiquement non viable pour l’offre.

Des mesures incitatives soutiendront le marché

Le rapport prévoit qu’au cours de la période de deux ans 2023-24, les versements de prêts pour l’achat de logements diminueront, “tout en maintenant des taux de croissance mais en ralentissant à partir de l’année prochaine”, est-il écrit entre les lignes. Le soutien de la demande, et aussi des décaissements, sera le incitations gouvernementalesen particulier “ceux destinés aux jeunes, à la rénovation des bâtiments et aux économies d’énergie, favorisant la croissance du secteur”.

Le crédit à la consommation avec le turbo

L’analyse du Crif, d’Assofin et de Prometeia porte également sur les performances de l’industrie de l’assurance. crédit à la consommation. Au cours des neuf mois, les décaissements ont augmenté de 1,5 million d’euros.11,4 % par ansoutenu par tous les types de crédits, à l’exception des crédits auto et moto, qui ont été pénalisés par la crise persistante des composants du marché automobile. ()