Bourse, Europe positive. Le Ftse Mib tente de regagner 22 000 points

Economie & Finance

Bourses européennes positives en début de séance (+0,42% le Dax, +0,12% le Cac40, +0,13% le Ftse100 et +0,44% à 21.921 points le Ftse Mib) dans le sillage des futures de Wall Street (+0,44% le Dow Jones et +0,58% le S&P500) après la très mauvaise séance du 30 août (l’indice S&P500 a clôturé en baisse de 1%, pour la première fois depuis juillet sous le seuil des 4.000 points). Le rendement du Trésor américain à 10 ans est tombé à 3,093 % après que le président de la Fed de New York, John Williams, a réitéré son soutien à de nouvelles hausses des taux d’intérêt pour juguler l’inflation et a prédit que la banque centrale américaine devra probablement relever son taux de référence “un peu au-dessus” de 3,5 % et le maintenir jusqu’à la fin de 2023.

Le PIB français a progressé en ligne avec les attentes au deuxième trimestre

Sur le plan macroéconomique, les prix à l’importation en Allemagne ont augmenté de 1,4 % en glissement mensuel en juillet. Sur une base annuelle, le chiffre est de +28,9%, contre +29,9% en juin. Les prix de l’énergie sont restés le principal moteur de la hausse avec +131,7% en glissement annuel, sous l’effet notamment du coût du gaz naturel (+223,6% en glissement annuel). En revanche, le produit intérieur brut français a augmenté de 0,5% en glissement trimestriel au deuxième trimestre. Ce chiffre, conforme au consensus des économistes, s’est accéléré par rapport à la contraction de 0,2 % en glissement trimestriel enregistrée au premier trimestre.

Quant à l’inflation française, elle a augmenté de 0,4 % en août en glissement mensuel et de 5,8 % en glissement annuel. Ce chiffre est inférieur au consensus des économistes, qui s’attendaient à une augmentation de 0,5 % en glissement mensuel et de 6,2 % en glissement annuel. L’inflation harmonisée a ralenti, passant de +6,8% en glissement annuel en juillet à +6,5% en glissement annuel. Enfin, les dépenses de consommation des Français ont diminué de 0,8 % en glissement mensuel et de 4,3 % en glissement annuel en juillet. Ce chiffre a déçu le consensus des économistes, qui s’attendaient à une contraction de 0,3% en glissement mensuel et de 4% en glissement annuel. Le chiffre de juin a ensuite été légèrement révisé à la baisse, passant de +0,2% à +0,1% en glissement mensuel.

L’inflation préliminaire de la zone euro pour le mois d’août est estimée à +9% sur un an, contre +8,9% précédemment.

À 9 h 45, nous attendons le taux de chômage allemand du mois d’août (précédent : 5,4 % ; consensus : 5,5 %). À 11h00, l’inflation préliminaire d’août de l’Italie (précédent : +0,4% en glissement mensuel, +7,9% en glissement annuel ; consensus : +0,5% en glissement mensuel, +8,1% en glissement annuel) et l’inflation préliminaire d’août de la zone euro, importante en termes de BCE (précédent : +8,9% en glissement annuel ; consensus : +9% en glissement annuel). Ensuite, à 13h00, les États-Unis publieront l’indice hebdomadaire des demandes de prêts hypothécaires (précédent : -1,2% à 270,1 points), à 15h45 l’indice Napm de Chicago pour juillet (précédent : 52,1 points) et à 16h30 les stocks hebdomadaires de pétrole (précédent : -3,282 millions de barils à 421,672 millions).

Les livraisons de gaz de Gazprom sont interrompues d’aujourd’hui au 3 septembre, le prix du gaz augmente

L’euro se reprend face au dollar et voyage à 1,0012 (+0,03%), mais le billet vert pourrait bientôt se renforcer à nouveau, car John Williams, membre de la Fed, a écarté la possibilité d’une baisse des taux l’année prochaine et a souligné qu’une politique monétaire restrictive était nécessaire jusqu’en 2023, soulignent les analystes de Mufg Bank. Le pétrole a encore progressé (Wti +0,58% à 92,17 dollars le baril et Brent +0,75% à 98,44 dollars le baril), tandis que l’or a fléchi de 0,22% à 1 732 dollars l’once.

Avec l’arrêt des livraisons de Gazprom à partir d’aujourd’hui jusqu’au 3 septembre et la coupure du gazoduc Nord Stream 1 vers l’Allemagne pour maintenance, le prix du gaz a augmenté de 3,79 % à 275 mégawattheures. L’UE élabore des plans d’urgence pour intervenir sur le marché de l’énergie, tandis que la pression des États membres s’accroît pour réduire les factures énergétiques élevées. L’Allemagne, qui s’est déclarée prête à discuter d’un plafonnement des prix du gaz au niveau européen, examinera avec ses partenaires de l’UE, lors du conseil extraordinaire des ministres de l’énergie convoqué pour le 9 septembre, les moyens de briser la spirale ascendante des prix des carburants et de l’électricité.

L’écart tombe à 229 points de base, dans le cadre des achats effectués à Milan sur Unicredit, Saipem et Stellantis.

Après les dernières déclarations, le 30 août, des différents faucons du conseil de la BCE, qui ont ouvertement parlé d’une hausse des taux de 75 cents lors de la réunion du 8 septembre, l’écart Btp/Bund est tombé à 229 points de base, le rendement du Btp à 10 ans tombant à 3,75 %. À la bourse de Milan, Unicredit, qui a reçu le feu vert de la Banque centrale européenne pour la deuxième tranche de son programme de rachat d’un maximum d’un milliard d’euros, a gagné 2% à 9,56 euros. Le démarrage est soumis à l’approbation de l’assemblée des actionnaires du 14 septembre.

Eni en baisse (-0,25% à 12,20 euros). En matière d’énergie chère, le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a rencontré le 30 août au Caire le PDG d’Eni, Claudio Descalzi, pour discuter notamment de la production de gaz naturel en Egypte et de l’exportation de GNL. Toujours dans le secteur pétrolier, Saipem a progressé de 0,22% à 0,718 euro après la nomination d’Alessandro Puliti comme PDG de la société. Stellantis (+0,69% à 13,71 euros) se porte bien, même si elle va arrêter la production de l’usine Sevel d’Atessa du 31 août au 3 septembre en raison du manque d’approvisionnement en composants pour les camionnettes Citroën et Peugeot, pas Brunello Cucinelli (-2,60% à 52,5 euros), qui a confirmé ses prévisions de chiffre d’affaires pour 2022 et 2023 après avoir clôturé le premier semestre de cette année avec un bénéfice net en hausse de 131,4% à 50,6 millions d’euros. ()