La Banca Popolare di Sondrio voit les coûts et les ajustements augmenter au cours des 9 premiers mois de l’année et le bénéfice chuter plus que prévu de 24,9%, ce qui fait chuter le cours de l’action de 8,73% à 3,49 euros à Piazza Affari. Le bénéfice net consolidé au 30 septembre de cette année est tombé à 151,3 millions d’euros (159 millions selon l’estimation d’Equita Sim) contre 201,5 millions à la même période de 2021 après “d’importantes charges pour la stabilisation du système bancaire s’élevant à 43 millions”, a expliqué la banque. En revanche, les produits des activités bancaires ont augmenté de 16,1 % pour atteindre 753,6 millions d’euros (ils étaient attendus par Equita à 735 millions d’euros).
+22,3% de revenus nets d’intérêts en 9 mois
Les revenus nets d’intérêts ont également bien progressé, grâce à l’augmentation des taux d’intérêt, s’élevant à 477,3 millions d’euros (+22,3% par rapport à l’année précédente, 483 millions d’euros selon l’estimation d’Equita). La contribution du portefeuille-titres a été importante (83 M€), y compris le flux de coupon des titres indexés sur l’inflation. En outre, le bénéfice du financement LTRO III avec la BCE, sur lequel un taux moyen négatif de 0,8 % a été appliqué, est resté positif, générant un revenu de 53 millions d’euros. Le revenu net des honoraires et commissions des services a également augmenté : 276,4 millions d’euros (+6,8 %).
Mais les coûts et les ajustements ont également augmenté en raison du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
En revanche, tant le résultat des activités financières que celui des activités de négoce ont diminué, le premier passant de 80,2 millions à 51,5 millions, le second de 44,1 millions à 4,5 millions. Le produit net bancaire est également en baisse de 3,1% à 730,9 M€. Dans le même temps, les pertes de valeur nettes ont augmenté de 13,9 % pour atteindre 103,9 millions d’euros, “un chiffre qui inclut les provisions extraordinaires et prudentielles liées au conflit entre la Russie et l’Ukraine, nonobstant l’exposition directe très limitée du groupe à la zone géographique concernée, ainsi que celles relatives aux segments du portefeuille de prêts les plus exposés à la hausse des prix des matières premières énergétiques”, explique la banque. En conséquence, le rapport entre les pertes de valeur nettes (103,9 M€) et les prêts nets à la clientèle (32 749 M€), ce que l’on appelle le coût du crédit, est passé à 0,42 % contre 0,40 % pour la période comparative.
M. Pedranzini prévoit des résultats positifs dans la dernière partie de 2022.
Tout cela dans un contexte d’augmentation des coûts d’exploitation : +3,5% à 381 millions d’euros. Enfin, en ce qui concerne les exigences en matière de capital, le ratio Cet 1 s’est établi à 15,4 % et le ratio du capital total à 18 %. “Les performances de la banque sont restées solides au troisième trimestre 2022, consolidant les excellents résultats obtenus dans la première partie de l’année”, a commenté Mario Alberto Pedranzini, PDG et directeur général de la Banca Popolare di Sondrio. “Bien que le contexte actuel invite à la prudence, les tendances opérationnelles observées jusqu’à présent nous rendent confiants quant à l’obtention de résultats positifs également dans la dernière partie de 2022”, a prédit le top manager. Le groupe, grâce à la solidité et à la résilience de son capital, devrait raisonnablement non seulement consolider, mais aussi améliorer les résultats obtenus jusqu’à présent avec un objectif de Roe (rendement des fonds propres), attendu pour la fin de l’année, dans la zone des 7%. ()
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