Tim s’envole en bourse sur l’hypothèse d’un rapprochement Macquarie-Cdp pour NetCo

Economie & Finance

Le Tim progresse à un rythme soutenu dans les premières heures de cotation mercredi 4, augmentant de plus de 4% à 0,232 euro, porté par les dernières rumeurs sur d’éventuelles propositions pour sortir de l’impasse sur le dossier du réseau unique. Parmi les parties impliquées aux côtés du gouvernement de Giorgia Meloni Je suis toujours là Cassa Depositi e Prestiti et la société française Vivendi. La première, comme l’ont expliqué les analystes d’Equita, reste convaincue de procéder à une offre sur NetCoLa société d’infrastructure de Tim, y compris Sparkle. La nouvelle qui affole les marchés est le partenaire qui pourrait apparaître à ses côtés : le fonds d’investissement australien Macquarie.

Offre sur la table à la mi-janvier

Lors des quatre réunions de fin décembre, le ministère des entreprises et du Made in Italy avait exhorté Cdp et les autres soumissionnaires à trouver des solutions pour clore rapidement le dossier. Les résultats ont fait défaut.

Cdp et Macquarie pourraient présenter une offre non contraignante. par 15, maximum 20, janvieren reproposant effectivement le mémorandum d’entente de novembre, qui a ensuite été retiré. Le chiffre proposé doit être entre 15 et 18 milliards milliards d’euros selon les analystes, tandis que certaines sources de presse font état d’une fourchette plus étroite comprise entre 17 et 18 milliards d’euros. Également sur la table, et inclus dans la somme 10 milliards de dettes e 21 000 employés.

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Opérateur Fiber hors de la scène

Fibre ouverteToutefois, l’entreprise reste à l’écart, laissant le champ libre à ses deux actionnaires, Cdp (60 %) et Macquarie (40 %, par l’intermédiaire de sa filiale Fibre Networks Holdings). Selon certaines rumeurs de la presse, NetCo devrait réunir Fibercop e Kkrdans lesquelles Tim détient une participation majoritaire de 58 % et 37,5 % respectivement. Même sans l’implication d’Open Fibre, les phare de l’autorité antitrustitalienne ou européenne, dans le cas des tlc, en raison des investissements énormes et des intérêts politiques de deux États membres.

Comme raconté par Mf-Milano Finanza à la fin de l’année, le fond du problème est toujours la données numériques de la proposition, sur laquelle les parties peinent à se mettre d’accord. Jusqu’au bout, Vivendi s’est rangé du côté d’une répartition proportionnelle du groupe en deux sociétés cotées, ServiceCo e NetColaissant au marché la tâche ardue d’estimer sa valeur. Mais Cdp se serait opposé à la proposition française, soulevant la question de l’excès de levier résiduel d’au moins 8 milliards, a ajouté Equita. Les analystes saluent l’engagement du gouvernement dans le dossier du réseau unique et sa volonté de rechercher un point de rencontre entre les parties. Sur l’action, ils confirment la note “hold” et le prix cible à 0,39 EUR. Dans l’attente de nouveaux développements, les investisseurs garderont un œil sur les deux points suivants Conseil d’administration à l’ordre du jour des prochaines semaines, celui de Fibercop le 15 et celui de Tim le 18 janvier. ()