Tim, l’assemblée des actionnaires rejette la politique de rémunération des dirigeants. Vivendi s’abstient, plus de ventes en bourse

Economie & Finance

Le point de l’ordre du jour sur la politique de rémunération n’est pas adopté par l’assemblée générale de Tim. Vivendi, actionnaire majoritaire de Tim avec 23,9% du capital, s’est abstenu.

L’assemblée générale des actionnaires rejette la politique de rémunération des dirigeants, dont l’issue est connue d’avance

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Étaient présents à la réunion les 53,3 % du capital. En ce qui concerne la rémunération, le seul point approuvé (OK par 53,2% des présents) a été le plan d’incitation à court terme (Mbo) 2023, tandis que le rapport sur la politique de rémunération (13,5 % contre, Vivendi 45,7 % s’est abstenu), les rémunérations versées (25,2 % contre, Vivendi s’est abstenu), le montant de l’impôt sur les sociétés et le montant de l’impôt sur le revenu. plan d’incitation à long terme 2023-2025 (seulement 42,5% favorable) et enfin l’autorisation d’achat d’actions ordinaires Tim pour servir les plans d’incitation (13,4% contre et Vivendi s’est abstenu).

Nomination d’un administrateur également rejetée

L’assemblée des actionnaires de Tim a également été invitée à donner son feu vert au budget 2022 pour confirmer deux administrateurs et nommer un membre du conseil d’administration. en remplacement d’Arnaud de Puyfontaine, démissionnairePDG de Vivendi. Les actionnaires ont approuvé à une large majorité le budget 2022 (99,9% de votes favorables) et la confirmation des administrateurs. Giulio Gallazzi e Massimo Sarmi, tandis que le troisième directeur n’a pas été nommé, les nominations proposées (Paola Bruno e Franco Lombardi) n’ont pas obtenu les majorités nécessaires.

L’action ne se redresse pas en bourse, Equita : réaction d’hier (-8,3%) excessive

Entre-temps, en bourse, l’action Tim’s, après l’effondrement de la veille (-8,3%) dû au scepticisme du marché sur les nouvelles offres améliorées de Cdp-Macquarie et Kkr pour le réseau (19,3 milliards d’euros de Cdp, 21 milliards d’euros, y compris le complément de prix de Kkr, par rapport au seuil minimum de 20 milliards d’euros fixé par le conseil d’administration de Tim pour évaluer et convoquer l’assemblée générale des actionnaires afin d’approuver la vente de l’actif), loin de l’évaluation de Vivendi (31 milliards d’euros), a encore perdu 1,5 % à 0,2817 euro, avec des volumes importants : 258 millions de pièces ont déjà changé de mains, soit plus de 1% du capital.

Les commentaires des analystes portent davantage sur la possibilité pour Vivendi de lancer une offre publique d’achat sur l’entreprise. le risque perçu par le marché que le processus de vente du réseau s’arrête avec la possibilité d’une augmentation de capital (certains spéculent déjà sur 5 milliards d’euros) et que des solutions alternatives au plan de désendettement présenté par l’administrateur délégué, Pietro Labriola, devraient être recherchées. Dans ce cas, les solutions suivantes pourraient être envisagées la vente de Tim Brasilune option pourtant écartée à plusieurs reprises par la direction.

“La réaction d’hier, 19 avril, du cours de l’action a été, à notre avis, excessive par rapport aux valeurs qui se sont dégagées avec l’augmentation de la valeur de l’action. les deux offres pour le réseau qui se sont avérées meilleures et qui, à notre avis, peuvent encore laisser une marge de manœuvre à la hausse dans le processus concurrentiel en cours”, commente Equita Sim, qui réitère sa note d’achat et son objectif de cours à 0,41 EUR sur Tim. Pour un autre analyste qui préfère rester anonyme, la vente n’est “que partiellement justifiée, car les deux offres pourraient être revues à la hausse dans une deuxième phase pour inclure des compléments de prix potentiels, alors que nous pensons que l’avis des conseillers du conseil d’administration et des administrateurs indépendants de Tim sera décisif”.

Focus sur l’ADC du 4 mai. Que se passe-t-il si une offre conjointe est discutée ?

En vue de la réunion du conseil d’administration de Tim le 4 mai, l’espoir est que le conseil d’administration, également avec le soutien du gouvernement, invite les soumissionnaires à travailler sur une offre communece qui éliminerait le risque de vetos croisés (cession de NetCo conditionnée à la cession de FiberCop par Kkr, risque de pouvoir d’or du gouvernement sur l’offre de Kkr) et garantirait une plus grande puissance de feu pour d’autres offres. “À ce jour nous ne voyons pas d’autre solution que de céder le réseau”.une opération capable d’assurer une réduction de la dette de Tim de plus de 17 milliards d’euros et de garantir un niveau d’endettement durable pour ServiceCo”, conclut l’analyste. ()