Tesmec vole sur l’étoile, voici pourquoi elle vaut presque deux fois son prix actuel par Intermonte

Economie & Finance

Tesmec enfile sa deuxième séance consécutive à la hausse avec un bond de 10,49% à 0,1496 euros sur l’étoile. Bien qu’il ait perdu 37 % entre le record du 26 janvier à 0,18 euro et le plus bas du 1er mars à 0,112 euro, le titre a tout de même enregistré une hausse de 31 % depuis le début de l’année. La semaine dernière, l’entreprise, spécialisée dans la production de solutions pour la construction et la maintenance d’infrastructures pour le transport et la distribution d’énergie, de données et de matériaux, ainsi que de technologies pour l’exploitation de carrières et de mines à ciel ouvert, secteurs qui offrent des taux de croissance importants pour les trois à cinq prochaines années car ils sont portés par des plans de soutien à l’économie de différents États, comme le Pnrr en Italie, a présenté des comptes de croissance pour le premier semestre de cette année.

Six mois de croissance

En résumé, le chiffre d’affaires s’élève à 113,3 millions d’euros, contre 96,9 millions d’euros au 30 juin 2021, avec un carnet de commandes de 285,2 millions d’euros, contre 284,2 millions d’euros au 31 décembre 2021 et 270,2 millions d’euros au 30 juin 2021, un ebitda de 18,7 millions d’euros, contre 13,7 millions d’euros, un ebit de 8 millions d’euros, contre 2,9 millions d’euros au 30 juin 2021, un bénéfice net de 7,9 millions d’euros (contre 1 million d’euros), grâce également à un impact positif de l’évolution des devises. La seule note discordante est la dette financière nette de 133,1 millions, en hausse par rapport aux 121 millions au 31 décembre 2021 et aux 119,4 millions au 31 mars 2022, notamment en raison de l’augmentation du fonds de roulement.

Les objectifs pour 2022 sont désormais plus visibles

Toutefois, à la fin de l’année, la dette nette devrait être inférieure à celle de 2021, comme le confirme la direction de Tesmec dans ses prévisions pour 2022, qui prévoit un chiffre d’affaires supérieur à 240 millions d’euros, une marge d’ebitda supérieure à 16 % et un ebit et un bénéfice net conformes aux attentes du marché. “Les prévisions pour 2022 sont désormais plus visibles”, a commenté Intermonte dans une note du 8 août publiée sur le site de Borsa Italiana, ajoutant que ses estimations sont cohérentes avec les objectifs de la société, avec des ventes vues à 235 millions en fin d’année (194 millions en 2021), une marge d’ebitda à 16% et une dette nette à 115 millions (contre 121 millions en 2021). La direction a également confirmé les objectifs pour 2023 : des ventes de 275 à 290 millions contre 265 millions estimés par Intermonte et un ebitda de 53 à 58 millions contre 48 millions estimés par Intermonte.

La demande de trancheuses soutenue par les plans de relance, comme le Pnrr

Selon Sim, la qualité des bénéfices de Tesmec s’améliore. La demande de trancheuses, qui est le segment d’activité le plus exposé au macro-environnement mondial, est soutenue par le déploiement de la fibre optique/5G (Corning et Prysmian ont indiqué des perspectives de croissance pour 2023), les plans de relance en Europe et aux États-Unis, la croissance du secteur minier et l’augmentation des investissements au Moyen-Orient. En outre, les perspectives pour les secteurs de l’énergie (transition vers les énergies renouvelables et investissements dans les réseaux électriques) et du rail (les lignes à grande vitesse nécessitent davantage de maintenance) restent solides et sont couvertes par le carnet de commandes.

Pour Intermonte, Tesmec vaut presque le double du prix actuel.

La contribution croissante des activités Energie et Rail (ebitda au deuxième trimestre supérieur à 50% de celui de l’ensemble du groupe) “améliore la visibilité et la qualité des résultats de la société”, a déclaré Intermonte, confirmant sa note d’achat et son objectif de cours à 0,22 EUR sur le titre (+47% par rapport au cours actuel), ce qui implique un multiple ev/ebitda 2022 de 6,7 fois et un multiple cours/bénéfice de 15 fois. Mais si les objectifs de 2023 sont atteints, a ajouté M. Sim, l’action devrait se négocier légèrement au-dessus de 3 fois l’ev/ebitda. ()