Suisse, malgré la banque centrale du Credit Suisse prête à relever ses taux de 50 points de base selon Citi

Economie & Finance

L’inflation continue d’inquiéter les banquiers zurichois. L’année 2023 a commencé avec une carovita L’économie suisse est en pleine reprise et le taux de chômage n’a jamais été aussi bas, ce qui explique que l’inflation se situe autour de 3,4 %, au-dessus des attentes de la Banque nationale suisse (BNS), qui est de 3 %. Déterminés à ralentir la hausse des prix, la BNS poursuivra son resserrement monétaire à un rythme rapide, malgré les difficultés qu’elle rencontre Credit Suisse et, selon les analystes de Citi, décidera d’une augmentation de 50 points de base lors de sa réunion du jeudi 23 mars.

La BNS surveille la situation du système bancaire

Après le tremblement de terre qui a frappé l’une des plus grandes banques suisses, la Banque centrale suisse est venue à son secours en injectant des capitaux à hauteur de 1,5 milliard d’euros. 53 milliards de francs. Mais avant de procéder au renflouement, elle a publié une déclaration commune avec l’Autorité des marchés financiers Finmaconfirmant que le Credit Suisse satisfait aux exigences en matière de liquidités.

La Bns a trouvé le parfait équilibre entre le fait de prendre au sérieux les turbulences du marché sans suggérer que les problèmes du Credit Suisse justifient un changement de stratégie de la part de la Bns. politique plus large, écrivent les experts de Citi. Le chapitre n’est cependant pas encore clos. Depuis la dernière réunion extraordinaire du gouvernement étaient favorables (les sociaux-démocrates) ou défavorables (l’Union démocratique du centre, de droite) à l’octroi de garanties publiques à l’institution. Seul l’avenir nous dira si les mesures prises ont suffi à calmer les marchés.

Les mouvements de la BCE

Dans une période de grande incertitude, les autorités, comme la marchésont tendance à examiner les données macroéconomiques avec encore plus d’attention. L’indice Sentix qui mesure la confiance des investisseurs dans la zone euro, a chuté de manière spectaculaire de -8 à -11,1 et le Zew, attendu la semaine prochaine, est également en baisse. Comme le souligne Citi, la confiance du marché est généralement un bon indicateur de l’approche d’un tournant dans la trajectoire économique, suggérant la fin de la brève reprise de l’année dernière. confiance.

Cette semaine, le Banque centrale européenne a reconnu le risque de désinflation résultant d’une crise financière, en mettant ostensiblement les indicateurs financiers sous surveillance pour les semaines à venir et en s’abstenant de toute indication sur les décisions de taux à venir. La BCE a néanmoins relevé le taux de 50 points de base lors de la réunion du 16 mars. Bien que la BNS soit plus au centre de la tempête, Citi s’attend à ce qu’elle suive l’exemple européen.

La nature persistante de l’inflation suisse

Le coût de la vie continue de mordre. Malgré une amélioration de perspectives de croissancela tendance de l’inflation semble inquiétante, du moins selon les normes suisses. L’inflation globale de l’IPC, qui était tombée en dessous de 3% à la fin de 2022, a rebondi à 3,3% p.a. en janvier et à 3,4% en février, surprenant considérablement le consensus et la Banque centrale européenne (BCE). prévisions de la Banque centrale elle-même pour le premier trimestre.

Tous les signes indiquent une persistance de l’inflation. Le chiffre de base est passé de +1,9 % au quatrième trimestre 2022 à +2,2 % en janvier, puis à +2,4 % en février, atteignant ainsi son niveau le plus élevé depuis le début des années 1990. La cause en est les prix des services, qui ont grimpé en flèche au cours des premiers mois de l’année. En particulier, l’inflation intérieure des biens et services a bondi à 2,9 %, la valeur la plus élevée depuis 1993, et le taux d’inflation des services à 2,4 % a été le plus élevé depuis le début des années 1990. salaires sa augmenté d’environ 1,5 %, contre 0,5 % avant la pandémie.

Quelle sera la décision de la Banque nationale suisse ?

La reprise de la croissance d’une économie déjà robuste et d’un taux de chômage extrêmement bas, ainsi que des surprises significatives et persistantes en matière de prix, suggèrent que la Suisse est loin de revenir au niveau de l’année précédente.objectif de la BNS en matière d’inflation, en dessous de 2%. Sans l’effondrement du Credit Suisse, les arguments en faveur d’une accélération de la baisse des prix de l’énergie ne seraient pas suffisants. taux même 75 points de base serait fort. (reproduit de manière confidentielle)