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L’Abi, en vue également des initiatives que les partis politiques promouvront dans la campagne électorale pour les élections européennes et surtout pour les nouveaux organes qui seront formés après les votes, a reproposé sous une forme organique et efficace une série de mesures à adopter au niveau communautaire pour le secteur du crédit et de la finance. A Bruxelles, la présentation des propositions a été conduite par le Président Antonio Patuelli. L’éventail des sujets abordés est large, tous placés sous l’égide de l’Union européenne. primum movens : la nécessité de surmonter les différences de normes, de critères et de méthodologies qui existent encore dans les différents pays et de pouvoir opérer, de la part des institutions, comme dans une juridiction unique. D’où la nécessité d’un corpus normatif représenté par Unique Texts.
Une ligne unique pour la gestion des crises
L’un des points centraux est la question de la gestion des crises dans le secteur bancaire. Cette question fait également l’objet d’interventions dans ces pages depuis un certain temps. Il faut enfin faire la clarté et adopter une ligne claire et transparente en la matière. Tout d’abord, il convient de se demander si les fonds nationaux de garantie des dépôts peuvent être utilisés à cette fin. Les arrêts rendus en première et deuxième instance par la Cour de justice des Communautés européennes dans l’affaire Tercas (avec l’échec retentissant de la Commission européenne) devraient conduire à une réponse positive. Mais la question se pose de savoir comment l’utilisation de ces fonds s’inscrit dans le cadre de la directive européenne Brrd sur le bail-in, qui a fait l’objet d’une mauvaise réflexion. La question de l’adéquation des règles de résolution se pose également, avec la nécessité d’une amélioration et d’une intégration claires. L’autre question qui se pose est celle de l’intervention en cas de crise du Fonds de dotation unique pour la résolution des crises, qui appelle à la mise en place d’un Fonds de dotation unique pour la résolution des crises. punctum dolens du MES et l’affaire désormais bien connue du refus de l’Italie de ratifier les amendements au traité en question, amendements qui, en particulier, prévoient également que le MES serve de parachute au fonds en question, en cas de ressources insuffisantes. Mais le gnommero Kadhafi n’est pas terminé, car il reste encore, malgré les engagements pris lors de l’approbation de l’accord intergouvernemental pour la constitution de l’Union bancaire, l’obligation non remplie, quelque dix ans plus tard, de donner vie au système européen de garantie des dépôts, qui constitue le troisième pilier de l’Union bancaire, avec l’autorité unique de surveillance et le fonds de discipline et de dotation pour la résolution susmentionné, un pilier qui n’a pas non plus été construit de manière adéquate.
La confusion réglementaire doit-elle être résolue ?
Nous avons mentionné à d’autres occasions que l’assurance européenne n’est pas introduite dans certains pays, in primis L’Allemagne, par exemple, souhaiterait en contrepartie un coefficient de risque dans l’investissement en obligations d’État, aujourd’hui sans risque, ou l’introduction de limites à l’investissement lui-même : ce seraient des conditions bien pires que les situations auxquelles elles sont censées remédier. À ce stade, il convient de se poser la question suivante : l’Europe va-t-elle enfin surmonter ces défaillances et cette confusion réglementaire ? La BCE peut-elle également se prononcer clairement à ce sujet ?
Lorsque la transposition de la directive Brrd susmentionnée a été lancée, les représentants du gouvernement et diverses institutions (y compris la Banque d’Italie à l’époque) ont déclaré qu’un travail serait de toute façon effectué pour surmonter certains aspects qui étaient largement contestés. Le travail effectué jusqu’à présent au niveau européen est toutefois marginal. Il est clair que la confusion indiquée provient du fait que l’on a prévu, avec le bail-in, que même les dépôts doivent contribuer aux pertes d’une banque en faillite, selon un classement spécifique : une disposition qui, en Italie, est en contradiction avec l’article 47 de la Constitution sur la protection de l’épargne, tel qu’il a été et est toujours compris (après tout, même depuis la réforme de la loi bancaire en 1936, les dépôts n’avaient jamais perdu un centime). Il est impensable qu’aucune mesure ne soit prise aujourd’hui dans ce domaine, qui présente de graves erreurs, contradictions et non-conformités.
Abi a raison de proposer une sorte de plateforme bancaire et financière. Il faut veiller à montrer en quoi les révisions nécessaires sont dans l’intérêt de l’accomplissement efficace des missions des banques, du secteur, de la protection de l’épargne, de l’économie et des clients en général. Nous ne savons évidemment pas si le gouverneur Fabio Panetta consacrera des idées à ces sujets dans le discours qu’il prononcera le 20 février lors de la conférence Assiom-Forex à Gênes. Il ne lui échappera certainement pas qu’il s’agit de questions qui ne peuvent rester simplement soulevées sans suite. ()
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.