Santos reçoit une offre de 1,1 milliard de dollars pour 5 % de Papua Lng.

Economie & Finance

Santos Ltd, une société australienne de production et d’exportation de pétrole, a reçu l’autorisation de la Commission européenne. une offre de 1,1 milliard USD de la filiale d’État Kumul Petroleum pour le Participation de 5% dans le projet Papua Lng (Png Lng). L’accord permet à Kumul de réaliser 22,8% dans le projet et, comme l’a déclaré le PDG Wapu Sonk, “assurer d’énormes avantages économiques et sociaux à la Papouasie-Nouvelle-Guinée”.

Proposition de Kumul d’une valeur de 1,1 milliard de dollars

Comme indiqué dans une note, la somme est le résultat d’une valeur des actifs de 1,4 milliard et une part proportionnelle de la une dette financière d’environ 0,3 milliard. Pour l’instant, Kumul a versé 55 millions à Santos, qui seront retenus comme dépôt de paiement en cas d’acceptation de l’offre. La proposition, poursuit la note, ne peut être révoquée par Kumul et restera ouverte jusqu’au 31 décembre. D’ici là, Santos a assuré qu’il ne s’engagerait pas dans d’autres transactions pour la vente des intérêts de Papua Lng. En outre, pour que l’opération soit menée à bien, les autres partenaires du projet doivent renoncer à leurs droits de préemption.

Toutefois, “on ne sait pas encore très bien comment Kumul va payer cette somme, ce qui pourrait compromettre l’accord”, commente Saul Kavonic, analyste au Crédit Suisse, ajoutant que le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée pourrait se tourner vers les banques, d’autres acteurs du secteur ou d’autres gouvernements pour obtenir les fonds nécessaires.

Le joyau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée séduit aussi à l’étranger

Étant le le plus grand projet d’extraction de ressources naturelles en Papouasie-Nouvelle-GuinéePng Lng est un véritable atout pour le pays. Mais en même temps, les coûts de production très bas attirent de nombreux investisseurs internationaux tels que Santos, qui, même après l’accord, restera l’actionnaire majoritaire de l’entreprise commune avec 37,5 %, suivi par l’opérateur américain. Exxon Mobil avec une part de 33,2%, d’une unité de l’entreprise japonaise Jx Holdingset par Développement des ressources minérales propriété de l’État de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Pour cette raison, depuis qu’il a été élu premier ministre en 2019, James Marape s’est engagé à ce que le pays obtienne un meilleur contrôle de ses ressources pétrolières, gazières et minérales. Lors des élections d’août dernier, M. Marape a remporté la victoire en promettant de “tirer davantage de nos ressources” sans effrayer les investisseurs. ()