Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre augmente ses taux de 50 points pour les porter à leur niveau le plus élevé depuis 2008. Une récession moins grave que prévu

Economie & Finance

Comme les marchés s’y attendaient, le Banque d’Angleterre lors de sa réunion du1 février a procédé à la dixième hausse de taux les taux d’intérêt, les portant à 4 %. La banque a a expliqué qu’elle pourrait opter pour des augmentations plus modérées de 25 points de base à l’avenir. Il est important de noter que la Banque a également supprimé le mot ” forcibly ” de son discours sur la poursuite du relèvement des taux si nécessaire pour freiner l’inflation.inflation.

BoE : la récession est beaucoup moins profonde que prévu

Le produit intérieur brut de l Royaume-Uni devrait baisser de 0,1 % au premier trimestre de 2023, selon la BoE. Ce résultat, s’il devait se produire, n’entraînerait pas le pays dans la récession techniquecar le quatrième trimestre de 2022 affichait encore une croissance de 0,1 %.

Le point de vue de la Banque d’Angleterre contraste complètement avec celui de la Commission européenne. Fonds monétaire international dont a revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB britannique en 2023, à -0,6 %, ce qui en fait la pire économie du monde, derrière même la Russie.


La faiblesse du tissu économique du Royaume-Uni “reflète la baisse des revenus réels de ménages et donc de la dépenses de consommationen raison des prix mondiaux élevés desl’énergie et les biens échangeables“, a expliqué la Banque. Toutefois, leet les prévisions économiques révisées du jeudi 2 février par la Banque prévoyait une récession plus courte et moins profonde que prévu.

La Banque d’Angleterre prévoit une4 % d’inflation en 2023

Les banquiers britanniques estiment, l‘iL’inflation devrait tomber à environ 4 % vers la fin de cette année.année, ainsi qu’une baisse de la production beaucoup plus faible que celle prévue dans le rapport de novembre.

LInflation anglaise s’est établi à 10,7% en décembre, en légère baisse par rapport à l’année précédente. Plus haut depuis 41 ans du mois précédent de la11,1 %, puisque lLa baisse des prix des carburants a contribué à atténuer les pressions sur les prix.

La principale préoccupation des banquiers centraux concerne les pressions toujours croissantes sur les prix et les salaires, qui laissent entrevoir des risques pour la persistance d’uninflation de base (à l’exclusion de l’énergie, des denrées alimentaires et du tabac) restent élevés. (reproduit confidentiellement)