Dernières nouvelles
Un timing parfait pour une tempête parfaite. Tucker Carlson n’a pas fini de rendre publique l’interview de Vladimir Poutinedans lequel le tsar déclarait avec un calme olympien qu’il n’avait aucune visée agressive à l’égard d’un pays de l’OTAN, que le secrétaire général de cette même alliance, Jens Stoltenberg s’est précipité à la Die Welt en déclarant en substance qu’il ne croit pas une syllabe des garanties données par le dirigeant russe. Le mot d’ordre de Stoltenberg ne peut être qu’un : réarmer, réarmer et encore réarmer.
Le chef politique de l’OTAN craint manifestement de passer pour une nouvelle Neville Chamberlain qui, à Munich en 1938, s’est fié aux assurances de l’Union européenne. Hitler sur les projets vantés de coexistence pacifique de l’Union européenne. Allemagne. Pour l’amour du ciel, c’est peut-être le cas. Stoltenberg a certainement raison sur un point : la dissuasion doit être efficace pour fonctionner. Mais s’il est vrai que l’Europe se prépare à “des décennies de confrontation avec la Russie” (sic), il faut en donner une preuve à l’opinion publique qui, d’ailleurs, se dirige vers des élections sans que le thème de la sécurité collective ne soit même effleuré par l’ineffable Ursula von der Leyenqui se préoccupe davantage des émissions des moteurs à combustion que de l’aggravation de ce danger. Et qu’il est dangereux il n’y a pas de doute : dans ce climat, il suffit d’un incident à la frontière pour créer un climat d’insécurité. casus belli et faire revivre aux Européens des cauchemars qu’ils espéraient appartenir aux livres d’histoire.
La folie de Donald Trump
Cependant, le lecteur pourrait immédiatement me reprocher de ne pas avoir commencé par les affirmations insensées de Donald Trump a déclaré lors de sa campagne électorale qu’il encouragerait la Russie à attaquer les pays de l’Alliance atlantique. insolvable avec leurs contributions. N’est-ce pas là une motivation impérieuse pour se mettre à l’abri et, en fait, pour se réarmer avant qu’Hitler-Poutine ne se jette sur de nouvelles proies en vue d’un nouvel isolationnisme américain ? Je réponds : au folie de Trump ne doit pas réagir de manière inconsidérée.
Il est certain que la perspective d’un retour de Trump à la Maison-Blanche donne à l’Union européenne l’occasion de s’exprimer. frissonsmais ce n’est pas une raison pour rejeter la diplomatie. Au contraire, cela devrait renforcer le motif, étant donné qu’il faut aussi donner une chance aux Russes de parler. Mais, dira-t-on, le précédent de l’attaque surprise de laUkraine. Pour s’en convaincre, il suffit de feuilleter les déclarations de Poutine qui, depuis des décennies, mettent en garde l’Union européenne contre les attaques de l’Ukraine.Occident de ne pas mettre à l’épreuve la patience de la Russie sur la localisation d’un pays stratégique pour sa sphère d’influence.
Au cours de la Guerre de Crimée en 1854, le Times a vanté la bravoure de la “fine ligne rouge” des soldats britanniques résistant aux attaques des Russes. Eh bien, un peu de rigueur historique, qu’on me concède, m’oblige à signaler à ceux qui auront la bonté de lire ces lignes que la guerre de Crimée a été jugée rétrospectivement comme une “guerre de la mort”. inutile démonstration de force de la France et de la Grande-Bretagne avec la Russie. Bien sûr, l’histoire ne se répète pas… à condition de ne pas trop la provoquer. ()
Stefano Mannoni est professeur à la faculté de droit de Florence.
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.