PIB : la Banque d’Italie revoit à la hausse ses estimations pour 2023 (+1,3 %). Inflation à 2% en 2025

Economie & Finance

En 2023, le paugmentera deux fois plus vite que prévu. C’est ce que nous apprennent les projections macroéconomiques publiées le 16 juin par la Banque d’Italie pour la période triennale 2023-2025. L’estimation va de +0,6% attendu en janvier 2023 à +1,3% en juin. À partir de 2024, les effets de la politique monétaire restrictive de la BCE se feront pleinement sentir sur l’économie, ce qui détériore les estimations pour les années suivantes. Inflation reviendra au niveau cible de 2% uniquement en 2025. L’avertissement de la banque centrale est cependant clair : “les projections sont entourées de d’une grande incertitudeavec risques pour une croissance principalement orientée à la baisse“.

Les paramètres : guerre en Ukraine et taux d’intérêt

I facteurs Les facteurs qui influencent le plus les estimations de la Banque centrale italienne sont les suivants guerre en Ukraine et la montée en puissance des coût de l’argent imposé par la BCE. Dans ce document, l’institut dirigé par Ignazio Visco suppose que la guerre n’entraînera pas d’autres changements significatifs dans les prix des matières premières et que ceux-ci resteront stables au cours de la période de trois ans, à des niveaux inférieurs à 2022. L’institut crise du crédit, d’autre part, affecte à la fois l’économie et la société. les exportations et les importations. Le rapport prend en compte les effets du décret sur le travail et du PNR, qui entraîneront une augmentation des dépenses publiques. Cependant, il y a beaucoup d’incertitudes : “le conflit en Ukraine reste l’un des principaux facteurs d’instabilité, ce qui pourrait entraîner de nouvelles hausses des prix des produits de base et une détérioration de la confiance des ménages et des entreprises”. En ce qui concerne la politique monétaire, les risques sont “un resserrement plus marqué des conditions de l’offre de crédit”.

PIB et inflation

Malgré la révision à la hausse pour 2023, la Banque centrale prévoit une croissance du produit intérieur brut de 1 % pour 2024 (estimation de janvier : 1,2 %) et de 1,1 % pour 2025 (1,2 %). “Après la forte reprise au premier trimestre 2023 (+0,6%). Le PIB augmentera de manière contrôlée pour le reste de la période de prévision de trois ans”. La cause en est la détérioration des conditions financières.

La Banque d’Italie estime que l’inflation s’élèvera à l’indice harmonisé des prix à la consommation (IPCH), c’est-à-dire calculé de manière à être comparable entre les pays de l’UE. L’IPCH est revu à la baisse pour l’ensemble de la période de trois ans : en 2023, il sera de 6,1 % (6,5 %), en 2024 de 2,3 % (2,6 %) et en 2025, il reviendra au niveau cible de 2 % (même valeur dans le document de janvier).

Le calcul ne tient pas compte de l’alimentation et de l’énergie, un indicateur privilégié par les banques centrales car il élimine les variables volatiles sur lesquelles la politique monétaire ne peut pas faire grand-chose, également connu sous le nom d’inflation. Ipca core ne diverge qu’en 2023. Il en ressort que les prix des des denrées alimentaires et de l’énergie sont encore élevé par rapport aux valeurs à long terme prévues par Bankitalia. La différence entre les estimations de l’inflation en janvier et en juin est due aux prix de l’énergie qui ont baissé plus rapidement que prévu, selon le document.

Marché du travail et commerce extérieur

“Sur le marché du travail, le nombre d’heures travaillées, qui a fortement augmenté au premier trimestre, continuerait de croître sur le reste de la période triennale 2023-25 à des taux inférieurs à ceux de la production ; le nombre d’actifs augmenterait plus modérément.” Selon la note, le taux de chômage en phase terminale à la fin de la période de projection sera de 7,5%.

Les exportations et les importations devraient croître plus lentement que prévu en janvier. Les valeurs pour les importations qui pour exporter et pour toutes les années, ils sont révisés à la baisse. Il s’agit des effets de l’augmentation des taux par la BCE après plus d’une décennie de taux d’intérêt négatifs.

Investissement et consommation des ménages

La consommation des ménages, après la forte reprise du premier trimestre 2023, augmentera modérément avec une tendance similaire à celle du PIB. En ce qui concerne investissements La Banque d’Italie met en garde contre ‘ralentirait de façon marquée, freinée secteur privé par la hausse des coûts de financement et le resserrement des conditions d’accès au crédit”. Cette baisse ne sera que partiellement compensée par la dépenses publiques alimenté par les paiements du PNR (reproduit de manière confidentielle).