Padoan : le risque politique inquiète, mais Unicredit confirme son plan

Economie & Finance

L’incertitude macroéconomique et politique alarme le top management d’Unicredit, qui confirme toutefois, le jour de l’assemblée générale des actionnaires pour le lancement de la deuxième tranche du rachat d’un milliard, les objectifs du plan industriel. “Les entreprises et les particuliers ressentent déjà l’impact de la hausse des prix de l’énergie dans un scénario où le coût de la vie continue d’augmenter. Les économies européennes, et le continent dans son ensemble, sont confrontées à des défis auxquels les gouvernements et les régulateurs doivent répondre”, a déclaré Pier Carlo Padoan, président d’Unicredit, lors de la réunion.

Inquiétude concernant le vote, mais résistance du plan

“L’incertitude politique ajoute aux inconnues de l’avenir”, a ajouté l’ancien ministre de l’économie, qui a néanmoins confirmé les objectifs du plan. ” La mise en œuvre d’Unicredit Unlocked nous a permis de réaliser les meilleurs résultats semestriels de ces dix dernières années : toutes les zones géographiques ont enregistré des résultats records et ont dépassé les objectifs du plan. Je pense que tout cela est une preuve solide que le programme Unicredit Unlocked fonctionne”, a expliqué M. Padoan. Je suis convaincu qu’il nous permettra d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé, a-t-il ajouté, à savoir faire d’Unicredit la banque du futur en Europe. L’équipe de direction d’Unicredit travaille dur pour atteindre ces résultats, en agissant rapidement et efficacement, en gardant toujours à l’esprit nos clients et leurs objectifs”, a conclu le président d’Unicredit.

Le oui bulgare au rachat

L’assemblée a voté en faveur de la résolution de rachat avec 99% du capital présent, soit 64% du capital total. Contre 0,3% du capital présent (0,2% du capital social), abstention 0,3% (0,2%). La nouvelle tranche de rachats d’actions, approuvée ces dernières semaines par la BCE, s’ajoute à celle clôturée au début de l’été et servira également à soutenir le cours de l’action, qui regagne progressivement du terrain après les chutes du printemps. ()