Marchés des capitaux, l’Italie est le premier pays d’Europe pour les introductions en bourse au premier semestre. Augmentation de 66 % d’ici à 2022

Economie & Finance

L’Italie se classe au premier rang des pays de l’Union européenne pour le volume des introductions en bourse. Ipo (Initial public offering), ayant enregistré au cours du premier semestre 2023 la 70% du total. Le produit des introductions en bourse des entreprises italiennes, qui s’élève à 1,2 milliard d’euros, est en hausse de 66 % par rapport à 2022. C’est ce qui ressort de la nouvelle édition du rapport “Union des marchés des capitaux : Indicateurs clés de performance”. compilé par l’Association des marchés financiers européens (Afme)qui coïncide cette année avec le 30e anniversaire du marché unique européen.

Améliorations de l’Esg

Classement de l’Italie neuvième place dans l’UE pour la compétitivité du marché des capitaux, sur la base de plusieurs facteurs, tels que l’afflux de capitaux, la liquidité, l’accès aux capitaux, la numérisation et la durabilité. Le Bel Paese est devancé par le Danemark, la Suède, les Pays-Bas, la France, l’Irlande, l’Allemagne, la Finlande et Chypre.

Au cours des cinq dernières années, l’Afme a toutefois constaté des progrès considérables dans la transition de l’Italie vers une économie durable et numérique. Au premier semestre 2023, l’Italie a dépassé les Pays-Bas et l’Espagne pour devenir le troisième plus grand marché pour les obligations ESG dans l’Union européenne, avec une incidence de 10,9 %.

Le secteur de la dette souveraine a émis le plus grand volume d’obligations vertes en Italie en 2023 (12,3 milliards d’euros), suivi par les sociétés financières (6,1 milliards d’euros), notamment Intesa Sanpaolo, Ferrovie dello Stato, Banco Bpm, UniCredit et le groupe Acea.

Moins de titrisation

L’Italie est également le pays de l’UE qui a enregistré la plus forte baisse du pourcentage de prêts transférés dans des instruments du marché des capitaux. Cette baisse est due à une réduction de 51 % de l’émission d’instruments de titrisation. titrisations et 70 % des ventes de portefeuilles de prêts par rapport à 2022, ce qui a ramené ces deux types d’émissions à leur niveau le plus bas depuis plusieurs années.

Tendance due au fait que d’importants volumes de actifs non performants et dépréciés en Italie et la santé du secteur bancaire italien s’est renforcée.

Mais le projet Gacs, dans le cadre duquel l’État italien a fourni des liquidités à la Banque de France, a également contribué à la contraction des volumes. garanties pour aider les banques à s’attaquer au problème des créances douteuses. Depuis son lancement en 2016, le projet Gacs a permis aux banques italiennes d’éliminer créances douteuses d’une valeur totale de 117 milliards d’euros.

Enfin, le rapport de l’Afme s’intéresse aux habitudes de consommation des des ménages italiens, qui se classent au cinquième rang pour ce qui est de l’épargne investie en marché des capitaux. Toutefois, il subsiste un écart important entre l’épargne investie des ménages italiens et celle d’autres pays européens, tels que le Danemark (187 % du PIB), le Royaume-Uni (182 %) et les Pays-Bas (174 %).

Dans le détail, les Italiens investissent 30 % de leurs actifs financiers en fonds d’investissement, dépassant la moyenne européenne de 21 %, et 14 % en obligations, soit presque le quadruple de la moyenne européenne de 4 %. Les ménages italiens, quant à eux, ont tendance à investir moins que la moyenne européenne dans des fonds d’investissement, et 14 % dans des obligations, ce qui quadruple la moyenne de l’UE de 4 %. l’assurance vie et les pensions s’arrêtant à 50 % contre 64 % dans l’UE. () .