L’UE fait marche arrière sur l’arrêt des frais de rétrogradation : “Mais il ne s’agira pas d’un libre-échange”.

Economie & Finance

Retournement partiel de la Commission européenne sur la proposition controversée d’interdire les frais de rétrocession sur les produits financiers. Le jeudi 27 avril, tard dans la soirée, le Commissaire aux services financiers, Mairead McGuinness, divulguée à Reuters que la proposition sera fortement réduite, ne prévoyant qu’une “interdiction partielle aux banques d’offrir des incitations aux conseillers qui ont vendu leurs produits”.

Tout est reporté au 24 mai

Initialement prévue pour le 5 mai, la décision finale sur les rétrocessions a été reportée au 24 mai face aux demandes insistantes de discussion de l’industrie européenne de la gestion d’actifs. Dans les intentions de M. McGuinness, une telle proposition devrait inciter les investisseurs particuliers, face à un prix plus bas, à s’orienter de plus en plus vers la gestion d’actifs. la gestion d’actifs.

Selon des voix critiques, par exemple celle de l’ancien PDG de Banca Fideuram et partenaire de Kearney Massimo Arrighiqui s’est entretenu avec ce journal, “en Italie, il y a beaucoup de petits portefeuilles qui se retrouveraient orphelins d’un service que les intermédiaires financiers n’auraient plus la possibilité d’offrir”. Le risque est d’assister à une prolifération de l’offre et de la demande. bricolagepeut-être sur les plates-formes de négociation”.

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Ce ne sera pas une foire d’empoigne

“Soyons clairs : même si nous ne proposons pas d’interdire toutes les mesures d’incitation, cela ne signifie pas pour autant qu’il y a un droit de regard sur les mesures d’incitation. passe-droit pour le secteur financier”, a déclaré M. McGuinness. Et nous aurons une clause de révision forte dans la législation proposée. Cela nous permettra d’introduire une interdiction totale rétrocessions à un stade ultérieur, si nécessaire”. L’une des premières voix politiques à s’élever contre la proposition a été celle du ministre allemand des finances, Christian Lindner, qui, dans une lettre adressée à M. McGuinness, a souligné qu’une interdiction des commissions sur les ventes de produits financiers par les banques et les assureurs constituerait un “grave revers” pour le marché des capitaux en Allemagne.Union européenne et limiterait le choix des consommateurs. ()