Les banques centrales risquent de perdre leur bilan pendant des années en raison de la hausse des taux.

Economie & Finance

Alors que l’attention des opérateurs, notamment à Wall Street, continue de se focaliser sur l’évolution des politiques monétaires et en particulier sur l’espoir que la voie restrictive empruntée par les principales banques centrales puisse bientôt trouver un assouplissement, s’est également ouverte la nouvelle saison des rapports trimestriels américains, qui sera particulièrement importante car elle fournira une image plus complète de ce qui s’est passé au cours de l’année écoulée, qui n’a pas manqué d’offrir des éléments continus de tension. Ces derniers jours, le secteur bancaire a été au centre de l’attention, avec des réactions très mitigées. JPMorgan, par exemple, a dépassé les attentes en termes de bénéfices et de revenus, grâce notamment aux revenus d’intérêts, qui ont augmenté de 48 % dans le sillage de la hausse des taux. Toutefois, la banque basée à New York a également constitué une provision plus élevée que le consensus pour d’éventuels défauts de paiement, dans le sillage de la prévision d’une légère récession à venir. Bank of America a également bénéficié de la hausse des taux, mais dans ce cas, les chiffres du quatrième trimestre ont été légèrement inférieurs aux attentes. En revanche, le bénéfice de Citigroup a fortement chuté de 21 %, par rapport à.. ;