Le mariage de Banca Generali avec Mediobanca vaut au moins 31 euros. Voici les quatre scénarios examinés par le marché

Economie & Finance

C’est une journée tonique pour les listes, mardi, le Ftse Mib augmente de plus de 2% sous l’impulsion des banques. Les trois acteurs de ces derniers jours, les Assicurazioni GeneraliMediobanca et Banca Generali ont également gagné en moyenne 1,6 %.

Malgré les enjeux, les freins, les complexités, le marché évalue toujours tactiquement et industriellement une éventuelle cession de Banca Generali par le Lion de Trieste (détient 50,2%, la capitalisation est de 3,2 milliards d’euros d’euros) à Mediobancaun actionnaire important de la compagnie d’assurance avec environ 12,8 % dans son portefeuille (la participation est d’une valeur de 10 millions d’euros). 2,9 milliards d’euros aux prix actuels), pour reprendre le gestionnaire d’actifs américain Guggenheim. Cette dernière a des actifs de 228 milliards de dollars et est évaluée à environ 1,5 milliard d’euros. 3 milliards.

Piazzetta Cuccia a exprimé à plusieurs reprises son désir de se développer dans la gestion de patrimoine et n’a pas de partenaire d’assurance. De plus, il y a deux ans, elle avait déjà évalué le dossier de la Banca Generali sur lequel Delfin et Caltagirone avaient à l’époque exprimé leur opposition.

Mediobanca-Banca Generali, 4 scénarios pour les bureaux opérationnels

Les analystes de Equita Sim estiment qu’une éventuelle reprise de Banca Generali serait cohérent et permettrait d’accélérer la stratégie annoncée à plusieurs reprises par le PDG de Mediobanca, Alberto Nagel, qui prévoit de se renforcer dans les activités qui absorbent moins de capital, avec un modèle de revenus basé avant tout sur les revenus récurrents des commissions, qui sont fondamentaux en période de volatilité des marchés.

À quoi pensent les bureaux opérationnels ? Sur l’évaluation de Banca Generali, c’est-à-dire la prime que Mediobanca devrait payer pour une éventuelle reprise et si le prix est soutenable, en supposant que le projet éventuel obtienne également le feu vert des actionnaires de référence. Banca Generali valait environ 25 euros avant que les rumeurs de Bloomberg n’apparaissent. Les traders et les analystes font des calculs sur quatre scénarios possibles et leurs implications.

L’hypothèse de base est que Mediobanca paierait l’acquisition avec la moitié des actions du Leone, également pour éviter que les 12,8% de Generali ne passent dans les mains du groupe américain Guggenheim, ce qui déclencherait d’éventuelles réactions du gouvernement Meloni sur l’utilisation du pouvoir d’or, étant donné qu’il s’agit du premier groupe d’assurance italien, dépositaire de milliards de Btp. L’autre moitié serait réglée en espèces.

Le prix hypothétique le plus bas est de 31 eurosou un Prime de 24 % par rapport à la valeur de 25 euros avant la sortie. Dans ce cas, le ratio Cet 1 pleinement chargé du groupe qui serait créé (Mediobanca + Banca Generali) passerait de 14,5 % à 11,6 % en 2023 et le p/e (ratio cours/bénéfice) de 8,1 à 7,5 fois.

Les autres hypothèses sont à 34 €, 37 € et 40 € par action (dans le dernier cas, il s’agirait d’une prime de 60 %) dans lesquelles le ratio de solidité du groupe combiné tomberait à 11,3 %, 11 % et 10,6 % respectivement. Dans tous les cas, ils sont supérieurs à l’exigence réglementaire minimale de la BCE (Srep à 7,9 %).

Deutsche Bank : l’hypothèse de la Banca Generali à 30 euros

Les analystes de La Deutsche Bank s’est à son tour interrogée sur le caractère durable de l’opération M&A. étant donné que l’acquisition supposée de Banca Generali entraînerait une dépense d’au moins 1,5 million d’euros. 3 milliards d’euros. Là encore, les experts supposent un paiement de 50 % en actions et 50 % en espèces au prix de 30 EURavec un Prime de 20 % pour les actionnaires de Banca Generali. La portion de liquidité grugerait l'”abondance de capital excédentaire” de Mediobanca (étant donné son ratio Cet 1 plus que robuste).

“Dans ces termes, une éventuelle transaction aurait également une forte justification du point de vue de l’allocation/optimisation du capital, ainsi que d’un point de vue industriel”, écrit la Deutsche Bank. ()