La BCE dit oui à l’augmentation de capital de Montepaschi

Economie & Finance

Pour Montepaschi, le dernier obstacle d’autorisation sur la route de la nouvelle augmentation de capital est tombé. La BCE a autorisé le lancement de l’opération de 2,5 milliards qui sera soumise le 15 septembre au vote de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Mps in arrivo il verdetto Bce” href=”https://www.milanofinanza.it/news/su-mps-in-arrivo-il-verdetto-bce-2573323″>Le feu vert arrive dans les délais prévus par MF-Milano Finanza et après la réponse de la Direction de la concurrence de Bruxelles, qui s’était exprimée dans un sens positif au début du mois d’août. Alors que l’organe dirigé par Margrethe Vestager s’était principalement concentré sur l’extension du régime de nationalisation et sur les profils de concurrence et d’aides d’État, la BCE a examiné la viabilité du plan industriel présenté en juin par l’administrateur délégué Luigi Lovaglio et les modalités techniques du renforcement du capital.

Le calendrier de l’augmentation

Si jusqu’à présent le calendrier a été respecté, les prochaines semaines seront les plus délicates pour Montepaschi. Avant la pause estivale, la banque a annoncé un élargissement du consortium de pré-garantie, qui comprend aujourd’hui, outre Mediobanca, Bofa, Credit Suisse et Citi, Santander, Barclays, Société Générale et Stifel. Ce sont précisément ces banques qui, avec le top management de Monte et le Trésor (premier actionnaire à 64%), évalueront la faisabilité de l’augmentation dans la seconde moitié du mois. Si le contexte macroéconomique n’est pas rassurant, la plus grosse pierre d’achoppement est considérée comme le vote du 25 septembre prochain, d’où pourrait émerger un cadre institutionnel peu crédible pour la communauté financière.

Les papiers de Lovaglio

Depuis quelques semaines, diverses hypothèses circulent sur la manière dont la banque et son actionnaire majoritaire pourraient faire face à une situation très instable sur les marchés. Comme prévu par MF-Milano FinanzaDans certaines banques d’investissement, par exemple, on a commencé à raisonner sur une division de l’augmentation en deux tranches : une de 1 à 1,5 milliard à lancer en octobre et une seconde à mettre sur le marché entre décembre et mars 2023. Pour l’instant, il ne s’agit que d’une hypothèse abstraite, mais certains la considèrent comme réalisable. Siena peut alors jouer la carte des investisseurs ancrés, d’Anima à Axa en passant par des fonds proches de Lovaglio comme Algebris. A vrai dire, l’idée d’ouvrir le capital à des sujets industriels n’est pas du goût de tous car elle risque d’hypothéquer les choix futurs de m&amp, mais il ne fait aucun doute que le joker peut être joué en cas de difficultés. Enfin, la possibilité qu’une banque italienne sorte du bois et profite des dernières semaines de la législature pour proposer le rachat de la filiale du Trésor. La suggestion (qui met en cause à la fois Bper- Unipol et Unicredit) devra cependant compter avec les choix du nouveau gouvernement, qui pourrait également être réticent à rendre les clés de la banque siennoise au marché. ()