Les flux de gaz vers l’Italie depuis l’usine libyenne de Mellitah reprendront progressivement après être tombés à zéro il y a un jour, selon un communiqué d’Eni, qui exploite l’usine par le biais de sa coentreprise, Mellitah Oil & ; Gas, avec la société d’État libyenne, National Oil Corp.
Une interruption suite à des travaux de maintenance imprévus
Les flux de gaz vers l’Italie ont été interrompus le 13 décembre en raison de travaux de maintenance imprévus, a rappelé le géant pétrolier dirigé par Claudio Descalzi. En fait, le numéro un de Mellitah Oil & ; Gas, Al-Bashir Ahmed, avait déclaré à Bloomberg que les flux vers l’Italie n’avaient jamais été interrompus et se poursuivaient normalement. Il y avait un problème de perte de vapeur d’eau et nous avons envisagé toutes les possibilités, y compris la réduction de la production, mais nous n’avons pas été contraints de le faire”, avait-il souligné.
La Libye est déterminée à augmenter sa production de pétrole brut et de gaz, qui n’a pas atteint les 2 millions de barils par jour depuis la fin du régime de Kadhafi. National Oil Corp veut revenir à ces niveaux d’ici 2026, soit un doublement en moins de trois ans. L’entreprise publique a fixé un objectif intermédiaire possible de 1,8 million de barils d’ici à la fin de 2024 et souhaite également stimuler l’exploration de nouveaux gisements.
Perspectives positives de la réunion avec la direction de Plenitude et hausse du cours de l’action
Alors que le prix du gaz naturel européen baisse de 0,48% à 35,64, sur Piazza Affari l’action Eni augmente de 0,62% à 14,842 € après la réunion des analystes avec la direction de Plenitude. Plusieurs indices sont apparus. Tout d’abord, souligne Equita, une bonne confiance dans la réalisation des objectifs du plan de l’entreprise qui prévoit, entre autres, un ebitda en 2023 égal à 0,9 milliard d’euros, amélioré au cours de l’année par rapport à 0,7 milliard, et qui devrait passer à 1,5 milliard en 2025 et à 1,8 milliard en 2026. En 2022, Plenitude avait généré un ebitda de plus de 600 millions d’euros, malgré un environnement difficile, et les objectifs à ce jour ont été atteints ou améliorés.
Deuxièmement, l’intégration de la production renouvelable et de la commercialisation aux clients finaux est l’un des principaux avantages concurrentiels de Plenitude, qui lui permet d’améliorer son positionnement commercial et qui est difficile à reproduire sur ses marchés cibles. Troisièmement, le segment des énergies renouvelables apportera la plus grande contribution à la croissance de l’ebitda jusqu’en 2026 et dispose d’une capacité installée de plus de 3 GW, visant plus de 7 GW en 2026 (75 % solaire, 25 % éolien) et plus de 15 GW en 2030 grâce à un pipeline de plus de 16 GW.
Quatrièmement, le segment de la vente au détail (63 % gaz, 37 % électricité) compte 10 millions de clients et vise plus de 11 millions en 2026. Les marges devraient rester solides grâce à l’intégration, à l’échelle et à la contribution des services auxiliaires. Cinquièmement, l’e-mobilité dispose d’un réseau de plus de 18 000 points de charge installés, qui passera à plus de 30 000 en 2026. Le segment devrait atteindre le seuil de rentabilité en 2024 et devenir positif à la fin du plan.
Sixièmement, la génération de trésorerie devrait devenir positive en 2026. Plenitude vise à générer 1 milliard d’euros de cash flow libre opérationnel en moyenne sur la période du plan 2023-2026 contre une dépense moyenne en capex de 2 milliards d’euros. Tout cela sans dépasser un ratio dette nette/EBITDA de 3 fois. Septièmement, les rendements de la production d’énergie renouvelable devraient rester à des niveaux plus que satisfaisants. Huitièmement, le plan de Plenitude ne prévoit aucune contribution de la libéralisation en Italie : les enchères sont actuellement prévues pour le 10 janvier, mais la visibilité reste faible. Plenitude est prête à faire ses offres. Nous pensons que ce mouvement peut représenter plus une opportunité qu’un risque”, commente Equita.
Equita : Plenitude pourrait atteindre un multiple ev/ebitda à un chiffre élevé
Le modèle de satellite d’Eni envisage la création d’entités indépendantes, telles que Plenitude et Sustainable Mobility, qui peuvent être valorisées par la vente de participations minoritaires, libérant ainsi des ressources pour accélérer la transition énergétique. Satellites peut afficher des valeurs plus élevées qu’Eni et permettrait l’entrée d’investisseurs qui sont empêchés de participer au secteur du pétrole et du gaz. À cet égard, Eni serait proche d’un accord avec un fonds international pour la vente d’une participation minoritaire dans Plenitude.
“La vente d’une participation dans Plenitude serait accessoire à l’introduction en bourse. Nous pensons que le processus de valorisation, s’il se réalise, pourrait être un catalyseur positif pour le titre car Plenitude obtiendrait un multiple ev/ebitda au moins élevé à un chiffre contre 3 fois pour Eni “, conclut Equita, qui maintient une note d’achat sur le titre Eni et un prix cible de €19,50, la même opinion du bureau de recherche d’Intesa Sanpaolo (prix cible de €19,20). D’autre part, Mediobanca Reserach a réitéré sa note neutre, tout en appréciant dans la présentation de Plenitude la confirmation des objectifs à moyen terme, le fait que l’activité de détail enregistre une croissance de l’ebitda plus élevée que prévu en 2023. En outre, la société accélère la croissance de la capacité renouvelable. ()
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