Enel revient sur le marché avec une obligation durable

Economie & Finance

Enel revient sur le marché obligataire avec une obligation durable. Le géant italien de l’énergie, dirigé par Francesco Starace, a lancé le placement d’une obligation liée à la durabilité et arrivant à échéance en mars 2029. L’émission en euros garantira un coupon annuel fixe et aura une valeur nominale de référence d’au moins 500 millions d’euros. La notation attendue est Baa1 de Moody’s, BBB+ de S&P et BBB+ de Fitch.

Les premières indications de prix prévoient un écart de l’ordre de 175 points de base au-dessus du taux midwap. L’obligation sera cotée sur Euronext Dublin. La fixation du prix est attendue aujourd’hui. Les teneurs de livres pour la transaction sont Bnp Paribas, Bper, Commerzbank, Goldman Sachs, Imi- Intesa Sanpaolo, JP Morgan, Mediobanca, Morgan Stanley et Unicredit.

Les obligations liées à la durabilité d’Enel, émises en septembre 2019, ont marqué le début du marché des obligations liées à la durabilité. En septembre 2021, le géant de l’énergie a en effet placé des obligations à 4, 7 et 13 ans liées à la durabilité pour un montant de 3,5 milliards d’euros, ce qui a suscité des commandes pour près de 11 milliards d’euros. Toujours dans une perspective verte, le groupe prévoit d’intensifier ses investissements sur la période 2022-2024 afin d’avancer ses engagements ” Net Zero ” à 2040 et d’accélérer ses objectifs d’électrification.

Nouvelle version de l’impôt sur les bénéfices supplémentaires avec un taux de 40 à 50 % ? Equita craint un doublement des montants payés par les services publics

À la Piazza Affari, l’action Enel est en baisse de 0,23 % à 4,689 € dans l’attente de modifications de l’imposition des bénéfices supplémentaires, qui pourrait prendre la forme d’une surtaxe Irap ou rester une taxe sur les soldes de TVA, mais avec un taux porté à 40-50 % contre 25 % actuellement et l’élimination de certaines distorsions comme les transactions M&A (selon Equita Sim, l’exclusion des opérations de couverture/couverture est également une distorsion). ” L’augmentation du pourcentage est négative pour le secteur, les compagnies ayant payé : Enel 70 millions de montant total dû, Iren 42 millions, Acea 28,5 millions, A2A 45 millions, Erg 40 millions et Hera 25-30 millions “, a rappelé Equita, selon qui une augmentation de la taxe pourrait entraîner le doublement de ces montants. ()