En direct des marchés | Sell-off sur les marchés européens, après Lagarde c’est Medvedev qui jette de l’huile sur le feu

Economie & Finance

Sell-off sur les marchés européens. Le Dax a perdu 1,55%, le Cac40 1,57%, le Ftse100 1,07% et le Ftse Mib 1,32% à 25 707 points à 13h15, A2A, Enel, Saipem et Stellantis perdant plus de deux points, Tenaris même 4%. Les futures de Wall Street ne sont pas de bon augure (-0,76% sur le Dow Jones et -0,75% sur le S&P500). Alors que les rendements des obligations d’État ont de nouveau augmenté (à 3,81% celui du Btp 10 ans, écart Btp/Bund à 178 points de base) après que la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a réaffirmé que “nous maintiendrons le cap” sur les hausses de taux d’intérêt “jusqu’à ce que nous soyons entrés en territoire restrictif suffisamment longtemps pour ramener l’inflation à 2% en temps voulu”. Comme si cela ne suffisait pas, l’ancien président russe Dmitri Medvedev, qui soutient le chef du Kremlin Vladimir Poutine, a mis en garde l’OTAN : La défaite de la Russie en Ukraine pourrait provoquer une guerre nucléaire. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, M. Medvedev n’a cessé de brandir la menace d’une apocalypse nucléaire, mais le fait d’admettre maintenant la possibilité d’une défaite russe souligne le niveau d’inquiétude de Moscou face à l’augmentation des livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine. En attendant les données macroéconomiques américaines, l’euro reste fort contre le dollar à 1,08181 (+0,24%). Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent restent en baisse de -0,42% à 84,62 dollars le baril.

11h20 Les bourses de l’UE accélèrent à la baisse, également Milan avec le spread en hausse

Les bourses européennes accélèrent à la baisse (-0,85 % pour le Dax, -0,80 % pour le Cac40, -0,63 % pour le Ftse100 et -0,81 % à 25 840 points pour le Ftse Mib à 11 h 20, le spread Btp/Bund passant à 177 points de base et ventes axées sur les actions du secteur des services publics et du pétroleplus des signes de Tim, Banco Bpm Prysmian, Iveco et Leonardo), suite au sentiment mitigé enregistré en Asie, alors que les traders se préparent à d’importants développements macroéconomiques. “L’optimisme haussier a subi un revers cette semaine en Europe, puisque l’indice Stoxx-50, enregistrant des performances négatives dans tous les secteurs, n’a pas réussi à franchir la résistance à 4 200 points”, a souligné Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades. “Outre les récentes prises de bénéfices que nous avons constatées sur la plupart des marchés, les investisseurs sont prudents avant la publication des données macroéconomiques avec aujourd’hui le discours de Christine Lagarde, présidente de la BCE, et le compte rendu de la dernière réunion de l’Eurotower. En outre, les investisseurs attendent les demandes d’allocations de chômage aux États-Unis, l’indice manufacturier de la Fed de Philadelphie et, surtout, les stocks de pétrole brut américain, “qui ont déjà ramené la volatilité sur les valeurs énergétiques et vu le secteur de l’énergie (Pétrole Brent -0,82% à 84,28 $ le barilM. Veyret a indiqué que, d’un point de vue technique, l’indice Stoxx-600 a enregistré sa plus mauvaise performance jusqu’à présent, la situation n’est pas encourageante pour l’indice Stoxx-50La correction actuelle pourrait se poursuivre vers 4 085 points à court terme, si les forces baissières parviennent à franchir la zone de soutien actuelle à 4 140 points.

09:10 FTSE Mib sous 26.000 en attendant Christine Lagarde, spread en baisse à 174

Les Bourses européennes se sont orientées à la baisse en début de séance (-0,44% pour le Dax, -0,51% pour le Cac40, -0,47% pour le Ftse100 et -0,39% pour le Ftse Mib à 25 949 points) dans le sillage des anticipations négatives de Wall Street (-0,18% pour le Dow Jones et -0,09% pour le S&P500) en raison des craintes de récession. Le Ftse Mib s’est de nouveau cassé à la baisse le seuil psychologique de 26 000 points qui marque, au moins sur le plan technique, le passage de la phase de crise liée au conflit géopolitique qui a éclaté au cours de l’année 2022. Tout tourne autour des données macroéconomiquestant l’Eurotower que la Fed, agissent en fonction des données (data driven) et non sur la base de prévisions précises. “De ce point de vue, la détente de l’inflation et une récession moins grave que prévu pourraient freiner les plans de relèvement des taux de la BCE, bien que l’environnement macroéconomique soit très différent de celui des États-Unis”, a déclaré Fabrizio Barini d’Integrae Sim. Attention, donc, à 11h30 aujourd’hui, quand un… discours du président de la BCE, Christine Lagardetandis qu’à 13h30, la procès-ver procès-ver procès-ver procès-ver procès-ver de la dernière réunion de la Banque centrale européenne.

L’Italie attire

Le fait que l’Italie connaisse actuellement une phase positive est démontré non seulement par la baisse du rendement du Btp (à 3,718% le 10 ans avec l’écart est tombé à 174 points de base) ou le rassemblement à la Piazza Affari, mais aussi le flux d’investissements en provenance de l’étranger. “Le gouvernement italien est en effet déterminé à obtenir l’investissement d’Intel pour une méga-usine en Italie. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’économie Giancarlo Giorgetti. L’investissement, initialement prévu pour un montant d’environ 4,5 milliards d’euros mais susceptible d’augmenter avec le temps, s’inscrit dans le cadre d’un plan décennal plus large annoncé par le géant technologique américain pour accroître sa capacité de production en Europe. Hier, l’offre de Lufthansa visant à acquérir une participation minoritaire dans la compagnie aérienne nationale italienne Ita Airways a également été déposée auprès du ministère de l’économie et des finances. Dans un premier temps, une participation de 35 à 40 % sera prise, puis elle passera à 100 %”, a souligné M. Barini.

Achats à Milan sur Tim et Azimut, en baisse sur Eni et Snam

Sur la cote milanaise Tim passe les mains à 0,2609 euro (+1,79%) après que le 18 janvier le premier conseil d’administration de Tim sans les représentants du premier actionnaire Vivendi (après la démission surprise d’Arnaud De Puyfontaine) a commencé l’analyse sur les comptes du groupe. Une première indication importante, a souligné Mf-Milano Finanza, concerne l’endettement, qui avait augmenté au troisième trimestre en raison du maxi versement final de 1,7 milliard lié aux fréquences 5G, mais qui dans les derniers mois de l’année a été réduit d’environ 100 millions. La dette nette après location devrait donc être d’environ 20 milliards d’euros.i, inférieur aux estimations de certains analystes. Azimut s’est également bien comporté (+1,19% à 23 €), qui prévoit de réaliser une petite perte cette année grâce à sa coentreprise avec Unicredit (stable à 14,60 €), mais pense que cet accord sera payant à long terme. En revanche, en baisse de 1,11 %, à 14,3 %. Eni, mais la Sonatrach algérienne signera cette année de nouveaux accords avec le géant pétrolier italien, également pour la fourniture d’électricité. Enfin, en baisse de 1,36% à 4,94 euros. Snam, qui a présenté son plan stratégique 2022-2026.

08:00 L’Europe devrait baisser, l’accent étant mis sur les minutes de la BCE.

Les bourses européennes sont attendues en baisse en début de séance (-0,62% pour le future Eurostoxx50) en raison de la faiblesse des données économiques américaines (la production industrielle et les ventes au détail ont été inférieures aux prévisions), ce qui a suscité des craintes de récession, tandis que l’inflation européenne en décembre était conforme aux estimations, à 9,2 %, et en baisse par rapport à 10,1 % en novembre. Le point culminant de la journée a été la publication de l’étude de cas sur l’utilisation de l’eau. procès-ver procès-ver procès-ver procès-ver procès-ver de la dernière réunion du conseil de politique monétaire de la mi-décembre, au cours de laquelle la Banque centrale européenne a procédé à un relèvement de 50 points de base de ses taux, en recourant à des tonalités ouvertement hawkish. Également attendu dans la matinée l’intervention de la présidente de la BCE, Christine Lagardedu forum de Davos auquel participera également le vice-président de la Commission européenne, M. Dombrovskis. A l’ordre du jour, en revanche, dans l’après-midi, l’intervention du conseiller de la BCE, M. Schnabel.

Le dollar reste faible

En attente, le dollar baisse encore face à l’euro, qui vaut 1,08024 (+0,09%), également à la lumière de la les déclarations de plusieurs responsables de la Réserve fédérale. Presque unanimement, ils ont appelé à une augmentation des taux d’intérêt, mais ils ont des points de vue différents sur l’endroit où les taux d’intérêt américains atteindront leur sommet. L’attention se porte maintenant sur le discours de la vice-présidente de la Fed, Lael Brainard (19:15). Les contrats à terme de Wall Street sont négatifs : -0,28% sur le Dow Jones et -0,23% sur le S&P500.

L’attention, dans cette perspective, à la rafale de données macroéconomiques américaines. À 14 h 30, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage (précédent : -1 000 demandes à 205 000), l’indice de la Fed de Philadelphie pour janvier (précédent : -13,8 points ; consensus : -9,5 points), les mises en chantier de nouveaux logements en décembre (précédent : 1,427 million ; consensus : 1,385 million), les permis de construire en décembre (précédent : 1,351 million ; consensus : 1,380 million), et à 17 h, les stocks hebdomadaires de pétrole.

Tognoli (Cfo Sim) : voici pourquoi la Fed ne deviendra pas moins belliciste.

“Les données qui sont progressivement publiées et le livre beige semblent indiquer qu’un atterrissage en douceur de l’économie américaine est probable”, a déclaré Antonio Tognoli de Cfo Sim. L’inflation diminue, la consommation se réduit et le chômage est désormais stable. Les marchés penchent donc pour une augmentation de 25 points de base lors de la réunion de la Fed du 1er février. “En réalité, l’inflation, bien qu’en baisse, reste autour de niveaux élevés, notamment l’inflation de base, la réduction de la consommation ne semble pas suffisante pour conduire l’inflation vers l’objectif de 2 % et le chômage reste très faible”, a noté M. Tognoli. “Nous ne pensons donc pas que la Fed deviendra moins belliciste. Et nous nous attendons à ce que à la prochaine réunion, la hausse des taux sera de 50 points de base. Après tout, le retour à l’équilibre du système économique exigera des sacrifices de la part de tous, selon le gouverneur Powell. Avec les chiffres publiés jusqu’à présent, il ne nous semble pas que les Américains fassent beaucoup de sacrifices”, a conclu M. Tognoli.

Les rendements des obligations d’État baissent en prévision des adjudications

Les achats se sont poursuivis sur le Trésor américain à 10 ans, jusqu’à 3,33 %, à des niveaux jamais vus depuis septembre. Le BTP à 10 ans rapporte 3,74 %, avec un écart de 175 points de base, aux niveaux d’avril. Sur le primaire, Paris offre jusqu’à 10 milliards d’euros d’avoine arrivant à échéance en 2025, 2028 et 2029, plus jusqu’à 1,75 milliard d’euros indexés ; Madrid, en revanche, 5,5 milliards d’obligations arrivant à échéance en 2028, 2030 et 2040.

Ventes de produits de base

Les matières premières chutent. Le pétrole Wti a baissé de 1,04% à 78,97 dollars le baril et le pétrole Brent de 0,78% à 84,32 dollars le baril. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a a relevé son estimation de la demande de pétrole à 101,7 millions de barils par jour en 2023. L’offre devrait également augmenter (+1 million de barils par jour), mais entre les réductions Opep+ et le ralentissement de la Russie, elle s’arrêtera à 101,1 millions de barils par jour. L’or à 1 910 $ l’once (+0,21%).

À Milan, Tim, Snam, Eni et Azimut sont à l’honneur.

A la bourse de Milan, l’attention est focalisée sur Tim car le 18 janvier le premier conseil d’administration de Tim sans les représentants du premier actionnaire Vivendi (après la démission surprise d’Arnaud De Puyfontaine) a commencé l’analyse des comptes du groupe. Une première indication importante, a souligné Mf-Milano Finanza, concerne l’endettement, qui avait augmenté au troisième trimestre en raison du maxi versement final de 1,7 milliard lié aux fréquences 5G, mais qui dans les derniers mois de l’année a été réduit d’environ 100 millions. La dette nette après location devrait donc être d’environ 20 milliards d’euros.i, inférieur aux estimations de certains analystes. Il faut également surveiller Azimut, qui s’attend à enregistrer une petite perte cette année grâce à sa coentreprise avec Unicredit, mais qui pense que cet accord sera payant à long terme, Eni comme Sonatrach algérienne signera cette année de nouveaux accords avec le géant pétrolier italien, également pour la fourniture d’électricité, Snam présente le plan stratégique 2022-2026 et Solution Capital Management Sim à l’occasion de la finalisation de son augmentation de capital. ()