Danemark champion du monde. La Suisse en finale. Le Brésil sort du groupe et les États-Unis en huitième de finale. Il ne s’agit pas d’un classement de la Coupe du monde au Qatar par un parieur fou, mais de la simulation réalisée par Decaliaqui classe les équipes nationales participant à la Coupe du monde sur la base de critères de durabilité dans le portefeuille. En substance, la société de gestion d’actifs tente de répondre à une question : où est-il le plus judicieux d’investir sur la base des critères suivants Esg ? Voici le tableau du championnat du monde de durabilité.
Comment fonctionne le classement
Gian Luca Grassini, L’analyste Esg de Decalia fixe les règles d’engagement suivantes : les 32 pays en compétition (ceux qui sont effectivement présents à la Coupe du monde, l’Italie étant donc exclue) gagnent ou perdent des matchs sur la base de quatre critères. Tout d’abord, les émissions de CO2 par habitant (plus elles sont faibles, plus l’équipe est forte) ; ensuite, le score de la politique climatique élaboré par Bloomberg; troisièmement, le coefficient de Gini relatif aux inégalités dans la répartition des richesses ; quatrièmement, l’indice de corruption.
Les équipes nationales s’affrontent dans des confrontations directes, comme dans la vraie Coupe du monde. Pour chaque métrique, celui qui est le meilleur marque un but. Dans le cas d’un match nul 2-2, un cinquième critèrele score des énergies renouvelables, qui ont la valeur de coups de pied de pénalité dans la simulation.
Le Danemark d’abord. Les États-Unis surclassés par les Pays-Bas
Quelle est donc l’issue de la Coupe du monde d’Esg ? Le Danemark gagne la Coupe du monde, en battant la Suisse 3-1 en finale et avant cela, dans l’ordre, la Belgique (aux tirs au but), le Royaume-Uni et l’Argentine. De l’autre côté du tableau, l’équipe nationale suisse a battu les Pays-Bas (à nouveau aux tirs au but) et, avant cela, l’Allemagne (aux tirs au but) et le Canada. Une sévère raclée pour les États-Unis, qui s’engagent sur le front du climat avec le président Joe Biden, mais qui sortent de quatre années de profond désintérêt sous la présidence Trump : leur parcours est interrompu en huitième de finale, écrasé 4-0 par l’équipe nationale néerlandaise.
Quant à la finale, Grassini écrit que “bien que l’équipe suisse ait des émissions de CO2 par habitant légèrement inférieures, elle doit s’incliner devant le Danemark en matière de politique climatique, d’indice de corruption et de coefficient de Gini”. Ceci explique le résultat final.
Le Qatar ne marque pas un seul but, le Brésil est éliminé de la phase de groupe.
Globalement, en termes de durabilité du portefeuille L’Europe a des années-lumière d’avance sur le reste du monde.. La seule équipe non européenne à atteindre les quarts de finale est l’Uruguay, qui a été sèchement battu par la Belgique.
Surprenant jusqu’à un certain point pour ne pas trouver le Brésil
ni et au huitième roundLes Cariocas, grandes favorites de la vraie Coupe du monde, n’ont réussi à suivre qu’en termes de faibles émissions de CO2, étant faibles dans tous les autres paramètres.Et le Qatar ? Le pays hôte, éliminé sur le terrain avec zéro but marqué, termine la Coupe du monde de durabilité avec exactement le même résultat. Pas un seul but marqué, ce qui classe les équipes nationales parmi les dernières dans tous les paramètres. Le site championnat du monde de la honteIl semblerait que ce soit également le cas dans le portefeuille de la Commission. ()
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.