Climat, ce que la Cop28 nous réserve

Economie & Finance

Un mois après la fin de la dernière Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (Cop27) l’attention des experts se tourne déjà vers la prochaine réunion. Pour Stephanie Maierresponsable mondial de l’investissement durable et d’impact chez Gam, la réponse politique qui a émergé en Égypte en novembre dernier était “inadéquate” pour faire face aux risques du changement climatique en cours. Le principal succès, rappelle l’expert, a été l’accord “pour établir une fonds pour répondre aux pertes et dommages en raison de urgences climatiques dans les pays les plus vulnérables. L’accord, bien que manquant encore de détails, constitue une avancée importante sur l’une des questions les plus controversées.

La relation de plus en plus étroite entre les investisseurs et la nature

Selon Maier, le nature joue un rôle de plus en plus central dans la choix d’investissement. I le changement climatique et la perte de biodiversité mettre en lumière l’importance de “protéger, conserver et restaurer les écosystèmes” pour freiner le changement climatique. L’ampleur de l’appauvrissement actuel de la biodiversité, à un rythme jamais vu depuis la dernière extinction de masse, indique que nous sommes face à une risque systémique“, explique l’expert. En ce qui concerne l’agroécologie et la biodiversité, un accord historique a été conclu lors de la réunion de la Commission européenne. Cop15 à Montréal limitant l’utilisation des engrais chimiques dans l’agriculture et l’élevage intensif. Là encore, les éloges et les critiques n’ont pas manqué. Certains ont comparé l’accord canadien à l’accord de Paris sur le climat. D’autres ont déploré le manque d’ambition des négociations.

Les objectifs pour 2022 ne doivent pas être sous-estimés

En plus de la Cop27, quels ont été les jalons de 2022 dans le cadre de la transition écologique? Au niveau européen, les efforts se sont poursuivis au cours de l’année pour mettre en œuvre le Règlement européen sur les rapports de durabilité dans les services financiers (Sfdr) et le Taxonomie avec l’introduction du deuxième niveau impliquant la divulgation d’informations plus spécifiques par les entreprises.

Entre-temps, l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) dans l’UE, la Financial Conduct Authority au Royaume-Uni et la Securities and Exchange Commission (Sec) aux États-Unis ont publié de nouvelles lignes directrices pour la désignation des fonds, qui, selon les experts, pourraient entraîner certains changements dans les approches d’investissement. Sur le marché, les choix joueront également un rôle essentiel l’expansion des 30 taxonomies au niveau mondial. Sans aucun doute, explique Maier, “les taxonomies nationales doivent tenir compte du contexte politique spécifique et canaliser les financements en fonction des besoins de cette économie”, en mettant l’accent sur la transition écologique. De même, le G7, qui a eu lieu en Indonésie, également à la fin du mois de novembre, a apporté quelques nouvelles. Le pays hôte et le groupe des partenaires internationaux, qui comprend notamment le Japon, les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni, ont publié une déclaration commune sur le projet de loi sur la protection de l’environnement. Plan de transition énergétique en Indonésie d’accélérer l’utilisation des énergies renouvelables et de réduire la charbon.

Nominations déjà à l’ordre du jour pour 2023

Après les “mauvais résultats” de la Cop27, comme les a qualifiés le secrétaire général des Nations unies, M. Maier, António Guterresn’a pas perdu de temps et a appelé à un sommet sur le climat en 2023, avant que la Cop28 qui se tiendra en novembre prochain à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Au centre de la réunion se trouvera l’écart entre les intentions et les actions concrètes visant à limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C. ()