Cimolai est enfin sur le chemin de la descente. Le groupe de Pordenone, qui avait connu des difficultés en raison d’un afflux de produits dérivés sur le taux de change euro-dollar, avec des pertes s’élevant à des centaines de millions d’euros, collabore avec la Commission européenne. banques e Sacedans le pool des créanciers, pour couvrir les commandes qui garantiraient la continuité de l’activité. Ceci selon milanofinanza.it de trois sources familières avec la situation. L’opération fait partie de l’intervention plus large du gouvernement par l’intermédiaire de Mise et du ministre Aldolfo Urso. Contactée par ce journal, la Sace n’a pas fait de commentaire.
Le groupe, dirigé par le président Luigi Cimolaiest célèbre pour ses structures en acier destinées aux ponts, aux bâtiments, aux stades (tels que la Coupe du monde au Qatar) et aux systèmes complexes tels que la protection du réacteur de Tchernobyl. Considéré comme un groupe solidement orienté vers l’exportation, il a historiquement bénéficié du soutien des établissements de crédit et de la Sace, la société détenue par l’État. Mef dirigée par la PDG Alessandra Ricci. La Sace est spécialisée dans le secteur assurance-finances, crédit à l’exportation, assurance-crédit, protection des investissements, garanties financières, cautionnement et affacturage.
La Sace, créancier de Cimolai avec la banque, étudie une intervention liée à la couverture des contrats et commandes existants et futurs de Cimolai. En ce qui concerne la couverture des produits dérivés, la société du portefeuille Mef ne dispose pas d’instruments spécifiques.
Quant au Mef, il est en train d’évaluer le dossier Cimolai à travers Relance de l’héritageIl s’agit d’un instrument de soutien visant à renforcer les fonds propres des entreprises italiennes dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions d’euros. Un fait qui n’exclut pas l’arrivée de nouveaux partenaires industriels.
La famille Cimolaiqui contrôle le groupe, continue à travailler pour maintenir la gestion d’une entreprise fondée en 1949 à Pordenone par Armando Cimolai, qui vient de décéder. A la tête du groupe se trouve Luigi Cimolai.
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Le thème des dérivés de taux de change euro-dollar
Selon milanofinanza.it Le 2 novembre, Cimolai a entamé une bataille juridique contre plusieurs sociétés financières qui ont contribué à l’organisation de produits dérivés sur devises qui, selon le groupe de construction, n’avaient “aucun sens logique” et ont coûté des centaines de millions d’euros.
Le groupe a passé des contrats, selon le budget 2021 lu par milanofinanza.itpour 420 millions USD sur les instruments de type Tarf (Remboursement anticipé ciblé) avec différentes échéances, jusqu’en novembre 2023, sur la base du pari d’un taux de change par rapport au dollar jusqu’à 1,155 alors qu’en 2022, l’euro a cassé la parité par rapport au billet vert et n’est revenu que récemment au-dessus de 1.
Le tribunal de Trieste fixe le 20 décembre pour le plan de restructuration
Afin de ne pas tomber sur un flot de produits dérivés soudainement découverts, comme l’a déclaré la société elle-même, Cimolai a obtenu de la part du Tribunal de Trieste le gel temporaire d’environ 100 millions d’euros de collatéral (les liquidités fournies en garantie par un intermédiaire pour couvrir un produit dérivé, augmentent si le prix sous-jacent du produit dérivé baisse) lié aux contrats signés.
Un juge a fixé unaudience du 13 décembre et a accordé une ordonnance de cessation et de désistement empêchant un courtier en produits dérivés, JB Draxpour accéder à la garantie jusqu’au 20 décembre. Le tribunal de Trieste a ensuite donné au groupe Cimolai jusqu’au 20 décembre d’élaborer un plan de restructuration, en assurant la protection contre les créanciers. La date peut être décalée de 3 mois.
Le cas de Londres
La direction de Cimolai affirme qu’elle n’était pas au courant de ces contrats jusqu’en septembre, lorsque certains sont arrivés à terme, et qu’elle a licencié les deux directeurs financiers du groupe qui supervisaient ce domaine.
Pordenone affirme que les produits dérivés en question n’étaient pas des produits standard que les entreprises utilisent habituellement pour se protéger contre d’éventuelles pertes, mais des instruments à haut risque construits au profit des vendeurs.
Cimolai a conclu un important portefeuille de produits dérivés avec plusieurs banques et courtiers en plus de ceux mentionnés dans les documents, notamment NatWest et Deutsche Bank. Plusieurs banques étrangères ont, quant à elles, intenté une action en justice à Londres. Les pertes totales associées aux sociétés de holding et d’exploitation du groupe sont de l’ordre de 10 millions d’euros. 300 millions d’eurosselon des documents analysés par Bloomberg, bien que le chiffre ne soit pas définitif.
Lazard étudie un renforcement du capital à hauteur de 150 millions
Dans cette situation LazardL’entreprise, au nom de la famille Cimolai, est en train d’analyser les comptes et la stabilité financière du groupe avec la possibilité d’une augmentation de capital avec l’aide d’un partenaire externe, peut-être industriel, pour soutenir la famille Cimolai dans sa croissance également à l’étranger. Les premiers chiffres tournent autour de 100-150 millions d’euros pour le renforcement du capital.
Dans le cadre du plan, un éventuel rééchelonnement de la dette avec effacement. La société est assistée, en plus de Lazard, par Ifa Consulting pour l’analyse des produits dérivés, du comptable Ippolito Gallovichpar des avocats Bruno Malattia et Luca Zamagni et le cabinet d’avocats Molinari Agostinelli. ()
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