CheBanca ! (Mediobanca), croissance significative des actifs, des revenus et du bénéfice

Economie & Finance

Chebanca !, Groupe Mediobanca, a clôturé l’année au 30 juin 2022 avec des revenus de 393 millions d’euros (+10% pour l’année), un revenu net d’intérêts de 236 millions d’euros (+3%) et des commissions de 155 millions d’euros (+22%). Le bénéfice net a augmenté de 26,5 % pour atteindre 62 millions d’euros. Le total des actifs s’est également amélioré pour atteindre 33,9 milliards d’EUR, soit une hausse de 4,2 % par rapport à l’année précédente, tandis que les entrées nettes se sont élevées à 2,8 milliards d’EUR.

Le déclenchement de la guerre en Ukraine à la fin du mois de février a entraîné un ralentissement des entrées nettes d’AUM/AUA au cours du trimestre concerné (janvier-mars à 0,3 milliard) ; toutefois, le dernier trimestre de l’exercice (avril-juin à 0,6 milliard) a retrouvé les niveaux de la même période de l’année précédente (0,7 milliard), doublant d’un trimestre à l’autre.

“Malgré les turbulences qui ont caractérisé le marché ces derniers mois, CheBanca ! a clôturé l’année avec d’excellents résultats commerciaux et une croissance significative des actifs, des revenus et du bénéfice net, confirmant l’efficacité et la résilience du modèle économique”, peut-on lire dans la note du groupe. Les prêts ont également augmenté de 2,7 % pour atteindre EUR 11,4 milliards, les prêts hypothécaires résidentiels étant stables à EUR 2,2 milliards. Au cours de l’année, le réseau de distribution a été ” continuellement renforcé ” avec 1 023 professionnels, +72 par rapport à la période précédente, et 207 points de vente, +2 (105 agences et 102 bureaux de conseillers financiers).

Enfin, le coefficient d’exploitation s’est nettement amélioré, passant de 74,8 % à 72 % ; les ajustements sur prêts ont diminué de 5 millions d’euros (de 18,6 millions d’euros à 13,6 millions d’euros) et, bien qu’ils incluent des ajustements prudentiels liés à des moratoires, des transitions de stade et l’application de superpositions pour plus de 11 millions d’euros, ils montrent que les difficultés de recouvrement liées à la période de blocage de l’année dernière ont été surmontées et que les moratoires conclus ont donné de bons résultats. Le coût du risque est ainsi passé de 0,17% à 0,12%. ()