- 07:50 Europe attendue positive, toujours l’effet Schnabel. Focus sur le marché du travail américain
Les bourses européennes restent en territoire positif sans toutefois briller. Le Dax affiche +0,08%, le Cac40 +0,03%, le Ftse100 +0,30% et le Ftse Mib +0,37% à 30 193 points à 10h45, soutenus par Mps (+2,66%), Mediobanca (+2,86%), DiaSorin (+1,53%) et Stellantis (+1,37%). Enel a baissé de 0,18% après que l’agence S&P Global Ratings a maintenu sa note à court terme à A-2, mais a révisé sa note à long terme à BBB par rapport au niveau précédent de BBB+. Les perspectives sont stables.
Pour Equita, il s’agit de nouvelles négatives, toutefois déjà prises en compte par le nouveau plan, qui prévoit la confirmation du plan de désinvestissement avec une contribution attendue de 11,5 milliards d’euros en 2023-2024 (dont la majeure partie en 2024) et un ratio dette/fonds propres qui devrait être inférieur à 2,5 fois (2,3 fois à la fin du plan) par rapport à la valeur de 2,75 fois attendue à la fin de 2023 sur une base “déclarée” (sans la contribution des désinvestissements déjà réalisés, mais avec des liquidités en souffrance). ” Nous confirmons notre opinion positive sur le titre, qui à 10 fois le p/e et 6 fois l’ev/ebitda 2024 et avec un rendement entre 7-8% (sur la nouvelle guidance de payout à 70%) a un profil attractif et une croissance visible des bénéfices opérationnels avec un cagr ebitda de 5% et un cagr profit de 7% jusqu’en 2026 “, commente Equita, qui a une note d’achat et un objectif de cours de 7,30 € sur le titre.
Confcommercio : L’économie italienne ralentit mais reste saine
L’écart Btp/Bund à 174 points de base après les assurances de Confcommercio. “L’Italie aborde le ralentissement actuel en excellente santé”, a déclaré le directeur du bureau d’études de Confcommercio, Mariano Bella, selon lequel la croissance sera de 0,8 % cette année et de 0,9 % en 2024. Les mois d’août et de septembre ont été les deux meilleurs mois jamais enregistrés en termes de présence touristique, la production industrielle a cessé de chuter et l’emploi augmente. En faisant 100 le PIB réel agrégé au quatrième trimestre 2019, au troisième trimestre 2023 l’indice vaut 100,3 en Allemagne, 101,7 en France, 103,3 en Italie, et même en 2024 nous serons au-dessus des niveaux pré-pandémiques. L’euro a regagné du terrain face au dollar, ne perdant plus que 0,03 % à 1,079.
09:05 Le Ftse Mib consolide au-dessus de 30 000 avec Mps et Stm. Spread à 173 dans l’attente de la vente aux enchères de Btp
Les marchés actions européens repartent du bon pied, toujours sous l’effet Schnabel (“a further rate hike quite unlikely”). Le Dax progresse de 0,18%, le Cac40 de 0,17%, le Ftse100 de 0,18% et le Ftse Mib de 0,36% à 30 192 points avec un spread peu bougé à 173 points de base dans l’attente de l’adjudication de la Btp. “Novembre a été un mois favorable pour les investisseurs, au cours duquel les bonnes et les mauvaises nouvelles ont été considérées comme une raison d’être optimiste”, a souligné Antonio Tognoli de Cfo Sim. Sur le front des bonnes nouvelles, les données sur l’inflation au cours du mois ont montré de nouveaux progrès dans le processus de désinflation.
Les bonnes et mauvaises nouvelles du mois de novembre incitent à l’optimisme
La publication de l’indice des dépenses de consommation personnelle (PCE) de la semaine dernière par le Bureau of Economic Analysis “a fait écho au ton du dernier rapport sur l’indice des prix à la consommation publié au début du mois de novembre”, souligne M. Tognoli. “Les investisseurs ont salué à la fois les progrès récents en matière d’inflation et les données montrant que l’économie ralentit. En effet, les mauvaises nouvelles renforcent la conviction croissante que, compte tenu des progrès réalisés dans la réduction de l’inflation, la Fed considérera les signes de ralentissement de la croissance comme une raison de déclarer que la mission est accomplie et donc, en plus de mettre fin au cycle de hausse des taux, pourrait ouvrir la porte à une rotation vers une baisse anticipée des taux. 2024. Les investisseurs s’attendent à une réduction globale de 125 points de base en 2024.
Bons Mps et Stm. Enel et Leonardo en hausse. Tim au point mort. Rallye Rosetti Marino
Sur la Piazza Affari, Mps (+1,72% à 3,367 euros) et Stm (+1,08% à 44,53 euros) font le show. Seulement +0,21% à EUR 6,56 pour Enel après que l’agence S&P Global Ratings ait annoncé qu’elle maintenait sa note à court terme à A-2 et qu’elle révisait sa note à long terme à BBB par rapport au niveau précédent de BBB+. Les perspectives sont stables. L’agence a déclaré que le changement de la note d’Enel reflète principalement le niveau de la dette financière nette du groupe, qui a atteint un sommet en 2022.
La perspective stable reflète l’attente qu’Enel achève avec succès le programme de désinvestissement restant et atténue partiellement la baisse des bénéfices résultant des cessions d’actifs grâce à des réductions de coûts et à une croissance durable des bénéfices grâce à des investissements plus sélectifs. A la lumière de ces éléments, S&P estime qu’Enel est confortablement positionnée par rapport au nouveau niveau de notation qui lui a été attribué, avec des marges adéquates provenant d’une amélioration attendue des paramètres de crédit.
Hausse fractionnée (+0,14% à €13,92) également pour Leonardo, qui ne participera pas à l’augmentation de capital potentielle de Hensoldt, mais qui a confirmé son engagement dans le projet de partenariat. En revanche, Tim est stable à 0,264 euro après que Kkr a demandé à poursuivre la due diligence sur Sparkle jusqu’à fin janvier 2024, confirmant ainsi son intérêt pour la poursuite des négociations. Le conseil d’administration examinera cette demande lors de sa réunion du 14 décembre.
Parmi les banques, outre Mps, Intesa Sanpaolo (+0,43% à 2,695 euros) est à signaler : 70% des employés de la banque, pour un total de 28 500 employés à temps plein de la régie et des succursales en expérimentation, ont demandé la qualification à la semaine courte et parmi eux, 42% sur la période mars-septembre pour un total de 30 000 semaines. Quelques achats également sur Unicredit (+0,34% à 25,35 euros). Selon Reuters, le conseil d’administration travaille à choisir un nouveau candidat à la présidence d’ici début janvier, tout en préparant le renouvellement du mandat de l’administrateur délégué, Andrea Orcel, au printemps 2024. La liste des candidats que le conseil d’administration proposera à l’assemblée annuelle des actionnaires devrait inclure le nom du successeur de l’actuel président, Pier Carlo Padoan. Parmi les candidats potentiels à sa succession figure l’actuel responsable de la gouvernance d’entreprise et du comité de nomination d’Unicredit, Lamberto Andreotti.
Enfin, rallye de Rosetti Marino (+9,63% à €41). Saipem (+0,23% à 1,4985€) pourrait s’intéresser à la société historique d’ingénierie énergétique basée à Ravenne (325 millions de chiffre d’affaires en 2022). C’est ce que rapporte le Corriere della Sera. Fondée en 1925 et cotée à la Bourse italienne avec une capitalisation de 150 millions, l’entreprise est aux mains de la famille fondatrice depuis près d’un siècle, qui pourrait toutefois bientôt en céder le contrôle. La part de 56 % susciterait également l’intérêt de multinationales telles que la société indienne Larsen & ; Toubro, la société malaisienne Bumi Armada et la société sud-coréenne Daewoo Engineering.
08:20 L’Europe devrait être positive, toujours l’effet Schnabel. Commandes décevantes pour les entreprises allemandes
L’Eurostoxx50 reste en hausse de 0,20% même si les commandes manufacturières en octobre en Allemagne ont chuté de façon surprenante. Le consensus des économistes s’attendait à ce que le chiffre soit inchangé d’un mois sur l’autre, mais au lieu de cela, il a chuté de 3,7% d’un mois sur l’autre et de 7,3% d’une année sur l’autre. Après la publication de ce chiffre, le rendement du Bund à 10 ans a augmenté pour atteindre 2,249 % et l’euro a accéléré sa chute face au dollar (-0,10 % à 1,07845).
07:50 Europe attendue positive, toujours l’effet Schnabel. Focus sur le marché du travail américain
Les bourses européennes sont attendues positives en début de séance. L’Eurostoxx future progresse de 0,22%. Déjà hier, 5 décembre, les marchés du Vieux Continent ont été poussés à la hausse par les propos d’Isabel Schnabel, membre allemande de la BCE, qui a défini “une nouvelle hausse des taux comme assez improbable”. Des propos qui laissent présager une année 2024 de baisse des taux d’intérêt.
Les chances d’une baisse des taux de la Fed en mars augmentent
De l’autre côté de l’Atlantique, la faiblesse des indicateurs du marché du travail américain a alimenté les paris selon lesquels la Réserve fédérale dispose d’une marge de manœuvre limitée pour maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé. Hier, 5 décembre, les données de Jolts ont montré que les nouvelles ouvertures d’emplois en octobre ont atteint le niveau le plus bas depuis début 2021, indiquant un certain ralentissement du marché du travail. Les traders prévoient désormais près de 54 % de chances que la Fed réduise ses taux de 25 points de base en mars.
Btp auction
Les rendements du Trésor américain ont baissé (à 4,192% pour le 10 ans). Celui de la Btp à 10 ans est également tombé à 3,99%, le plus bas depuis le 19 juillet. Ce matin, le Trésor offrira un maximum de 3 milliards d’euros de Btp septembre 2028 (coupon 4,75 %) et août 2039 (5,0 %) et rachètera simultanément quatre obligations – trois Btp et une CctEu – arrivant à échéance l’année prochaine. Dans la soirée, alors que les marchés sont fermés, une communication est attendue sur l’adjudication des BOTs annuels prévue mardi prochain, au cours de laquelle, selon Unicredit, 7 milliards d’euros seront mis à disposition.
Focus sur le marché du travail américain
L’euro est faible face au dollar, en baisse de 0,05% à 1,078, dans l’attente des données macroéconomiques. Cela commence à 8h avec les commandes d’entreprises en Allemagne (précédent : +0,2% d’un mois sur l’autre ; consensus : inchangé d’un mois sur l’autre). Ensuite, à 11 heures, les ventes au détail d’octobre de la zone euro sont attendues (précédent : -0,3% d’un mois sur l’autre ; consensus : +0,2 d’un mois sur l’autre). À 13h00, des États-Unis, l’indice hebdomadaire des demandes de prêts hypothécaires est à l’ordre du jour (précédent : +0,3% à 176,1 points), à 14h15 l’estimation Adp de l’emploi dans le secteur privé américain, vu à la hausse en novembre (précédent : +113.000), à 14h30 la balance commerciale d’octobre (précédente : -61,5 milliards de dollars) et à 16h30 les stocks hebdomadaires de pétrole, qui affichent actuellement le Wti à 72,25 dollars le baril (-0,10%) et le Brent à 77,23 dollars le baril (+0,04%). L’Opep+ est prête à renforcer les réductions de production au premier trimestre 2024 pour éliminer la spéculation et la volatilité, selon le vice-premier ministre russe Alexandre Novak.
A Milan, attention à Enel, Leonardo, Tim, Intesa Sanpaolo et Unicredit.
Sur la Piazza Affari, l’attention se porte sur Enel après que l’agence S&P Global Ratings a annoncé qu’elle maintenait sa note à court terme à A-2 et qu’elle révisait sa note à long terme à BBB par rapport au niveau précédent de BBB+. Les perspectives sont stables. L’agence a déclaré que le changement de notation d’Enel reflète principalement le niveau de la dette financière nette du groupe, qui a atteint son maximum en 2022.
La perspective stable reflète l’attente qu’Enel achève avec succès le programme de désinvestissement restant et atténue partiellement la baisse des bénéfices résultant des cessions d’actifs grâce à des réductions de coûts et à une croissance durable des bénéfices grâce à des investissements plus sélectifs. A la lumière de ces éléments, S&P estime qu’Enel est confortablement positionnée par rapport au nouveau niveau de notation qui lui a été attribué, avec des marges adéquates provenant d’une amélioration attendue des paramètres de crédit.
Il faut également surveiller Leonardo, qui ne participera pas à l’augmentation de capital potentielle de Hensoldt, mais qui a confirmé son engagement dans le projet de partenariat, Tim après que Kkr a demandé de poursuivre la due diligence sur Sparkle jusqu’à la fin janvier 2024, confirmant son intérêt pour la poursuite des négociations. Le conseil d’administration examinera cette demande lors de sa réunion du 14 décembre.
Parmi les banques, en revanche, attention à Intesa Sanpaolo : 70 % des employés de la banque, pour un total de 28 500 employés à temps plein de la gouvernance et des succursales en cours d’expérimentation, ont demandé la qualification pour la semaine courte, et parmi eux, 42 % sur la période mars-septembre pour un total de 30 000 semaines. Mais aussi chez Unicredit car, comme le rapporte Reuters, citant des sources proches du dossier, le conseil d’administration travaille à choisir un nouveau candidat à la présidence d’ici début janvier, tout en préparant le renouvellement du mandat de l’administrateur délégué, Andrea Orcel, au printemps 2024. La liste des candidats que le conseil d’administration proposera à l’assemblée annuelle des actionnaires devrait inclure le nom du successeur de l’actuel président, Pier Carlo Padoan. Parmi les candidats potentiels à sa succession figure l’actuel responsable de la gouvernance d’entreprise et du comité de nomination d’Unicredit, Lamberto Andreotti. ()
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.